© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Pour ou contre la chine de portraits d’inconnus ?
Exposer dans sa maison ses propres photos de famille c’est somme toute assez naturel mais celles d’inconnus ? C’est une question que je ne m’étais jamais posée. En tant qu’ancienne étudiante en Histoire, je n’y voyais pas l’once d’un problème, jusqu’à ce que mon cher et tendre m’intime son peu d’enthousiasme face à cette idée selon lui complétement saugrenue.
Quand nous avons chiné dans le Perche cet hiver, j’ai acheté, sous les yeux désapprobateurs de mon mari, un lot de vieilles photographies de familles de la région. Bien que j’ai théoriquement carte blanche pour la déco, je ne sais pas si Benjamin me laissera les accrocher aux murs de la dreamhouse…
Pourtant j’adore regarder tous ces visages réunis et imaginer les histoires de chacun. De même, j’adore les œuvres qui partent à la rencontre d’inconnus croisés par hasard. Le #Madeleineproject de la journaliste Clara Beaudoux m’a bouleversé en novembre dernier (c’est à lire ici puis là si vous ne connaissez pas), tout comme la démarche d’Isabelle Monnin avec Les gens de l’enveloppe ou encore ce film documentaire de 1996 de Jean-François Imbert, qui m’avait beaucoup impressionné à l’époque, Sur la plage de Belfast sans oublier la Suite vénitienne de l’une de mes artistes préférées, Sophie Calle.
Vous en pensez quoi vous de tout ça ? Vous avez des pépites à partager vous aussi ?