© Simon Evans – The Skin of the Earth is a Blue Blouse, mixed media on paper, 2013
Not Not Knocking On Heaven’s Door.
Le second artiste sur lequel j’avais un peu teasé dans mon post Moovies, Series, Music & Art – V c’est Simon Evans. Ou plutôt « ce sont » Simon Evans. Pas Simon et Evans mais bien Simon Evans, car sous ce nom qui semble unique, et d’ailleurs qui l’est à la base, il y a un duo réunissant Simon Evans et sa femme, Sarah Lannan.
© Sarah Lannan & Simon Evans | Kristine Larsen
Ces deux artistes anglo-saxons vivent maintenant à New York après quelques années passées à Berlin. Autodidactes (Simon était skateboarder professionnel et Sarah, illustratrice), ils construisent une œuvre sur papier à base de collages de toutes sortes de matériaux du quotidien complétement prosaïques.
C’est précisément ce que j’adore dans leur travail. Ils sont capables de conserver de vieux tickets de caisse, du papier bulle ou encore des copeaux de taille crayon et de transformer tout ça en une œuvre devant laquelle on passe des heures juste en observation. Je ne sais pas si c’est leur intention mais ça a un côté très ludique. J’aime que ce ne soit pas « que » conceptuel… un écueil fréquent en art contemporain…
Ils développent aussi tout un travail en écriture minuscule. En s’approchant, on décrypte des phrases, des mots, toute une histoire. Et puis plastiquement, leurs collages presque monochromes sont vraiment magnifiques. J’y retrouve ma petite obsession du moment, les patines !
Not Not Knocking On Heaven’s Door est le nom de l’exposition visible actuellement au Palais de Tokyo (jusqu’au 16 mai).
© Simon Evans – The Voice, mixed media on paper, 2010
Sources : James Cohan et Palais de Tokyo.