© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Le petit morvandiau de notre cœur !
Si vous me suivez sur Instagram, l’information n’a pas pu vous échapper tant j’inonde mon compte de sa petite bouille 😉
La dreamhouse est indissociable pour nous des petits chats sauvages de la grange de notre voisin Patrick, j’en avais d’ailleurs déjà fait un post ici. On les aime, on les adore. C’est une fratrie incroyable de chats miniatures dont on essaye de s’occuper du mieux que l’on peut. Certains ont malheureusement disparu, d’autres sont nés et probablement d’autres naîtront encore.
En septembre dernier, Minette, celle qu’on surnomme « la matrice », notre Minette adorée dont on pensait qu’elle était ménopausée depuis un bail, a eu une portée. Deux adorables chatons sont nés. Un tigré au poil angora très photogénique et un blanc au poil ras adorable mais vraiment pas photogénique. On a baptisé le premier Néko (« chat » en japonais) et le second Kot (« chat » en Russe)*.
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Je suis tombée en amour pour Néko mais elle a été adoptée par la petite fille de Patrick… Oui, on se plante régulièrement sur le sexe des chats 😉 Néko est une fille en fait. Elle a été rebaptisée Mimine depuis… hum… on est d’accord, c’est un poil moins original ;-).
Kot, contrairement à sa sœur, carrément sociable et téméraire, était très peureux. On ne pouvait pas l’approcher. Et puis quand il s’est retrouvé seul, il a changé et a un peu gagné en assurance, s’aventurant jusqu’à notre perron attiré par les croquettes. Sa mère, qui dort toujours avec nous une partie de la nuit, l’a un jour appelé pour que lui aussi dorme avec nous… inutile de vous dire qu’on était aux anges !
Il a passé une semaine entière à ne presque plus sortir de la maison. Il semblait tellement craintif et si peu adapté à la vie sauvage d’un chat de grange, qu’on s’est dit qu’il nous avait adopté, qu’on ne pouvait pas le laisser là à l’approche de l’hiver.
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C’était la semaine du 13 novembre 2015… On était effondrés comme la France entière et on avait un énorme besoin de réconfort. Le petit Kot était providentiel. Cela faisait bien longtemps qu’on résistait à la tentation d’avoir un chat à nous pour de vrai. Notre vie nomade et notre petit appart sur Paris nous semblaient complétement inconciliables avec le fait d’avoir un chat. Mais Kot, notre petit morvandiau, pourquoi ne pas essayer ?
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C’est encore un peu tôt pour crier victoire ne serait-ce que côté santé. À l’heure où j’écris ces lignes (9 décembre), il a passé 15 jours à Paris et vu beaucoup le vétérinaire parce qu’il avait une diarrhée persistante inquiétante pour un chaton. Débarrassé de ses puces, de ses vers et de ses problèmes gastriques, il souffre encore de petits problèmes respiratoires qui nous tourmentent…
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Coté trajets, il miaule beaucoup en voiture mais a commencé à s’habituer lors du dernier voyage. Les premières retrouvailles avec sa mère et sa famille de chats se sont très bien passées. Lui était très très content, c’était trop mignon à voir.
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À la campagne, il a beaucoup perdu en crainte vis-à-vis de son environnement et commence à jouer les explorateurs, s’éloignant même un peu trop loin à mon goût. Mais c’est le deal de base, on continuera de le laisser sortir en espérant qu’il reviendra à chaque fois… Quand au retour sur Paris, contre toute attente, il s’est fait en douceur, sans grosse déprime ni bêtises dans l’appart.
On croise les doigts, ce serait le petit chat idéal si il apprécie autant que nous cette vie entre ville et campagne !
Je vous laisse en vous souhaitant un très beau Noël si vous le fêtez !
© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
* à l’usage, on l’appelle surtout KoKot (moi) et Kot Kot (Benji), et sinon, parce que ça nous fait rire « Kot, fils de Minette », façon heroic fantasy 😉