Quelle techno pour quels besoins ?
Voici une nouvelle petite série méthodologie écrite cette fois-ci à 4 mains avec Benjamin ! Deux autres posts suivront sur l’isolation puis l’électricité. Nous partagerons aussi avec vous nos retours d’expérience sur le chauffage et la domotique quand ces chantiers là seront derrière nous.
On commence par un petit état des lieux à notre arrivée dans la dreamhouse :
© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Nous avions donc :
- un système de chauffage hors d’age
- un vieux chauffe eau sous les combles non isolés (qui nous obligeait à le purger au moindre coup de froid dans des conditions très laborieuses… Benji y passait au moins 2 heures chaque week-end d’hiver et l’eau coulait à travers le sol pour atterrir sur le fil électrique du plafonnier de la salle de-bain du rez-de-chaussée… le cauchemar !)
- dans le cellier, une chaudière des années… 50 ?
- toujours dans le cellier, une cuve à fuel, récente et en bon état à moitié pleine (ce qui a été problématique par la suite pour son évacuation !)
- des radiateurs en fonte (mais aucun particulièrement beaux)
- un réseau très envahissant de canalisations en cuivre qui couraient sur tous les murs et plafonds de la maison
Il a donc fallu détruire et évacuer tout ça :
© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Puis reconstruire :
Alors là, choix cornélien ! Quelle choix de conception et quelle nouvelle techno choisir ? Et c’est là que je laisse la parole à l’homme car c’est Benjamin qui a tout géré. Il a décidé que seule l’alimentation en eau chaude de la maison serait assurée par un nouveau ballon installé dans la cave pour le protéger du gel et nous éviter les aberrations écologiques des purges hivernales. Le chauffage lui serait géré à part (nous vous reparlerons dans un post dédié).
Coté technologies, nous avions le choix entre :
- le cuivre
- le PER (pour Polyéthylène Réticulé haute densité)
- le multicouche
Le cuivre est assez cher et la soudure ne fait pas partie de nos compétences. Le PER est surtout utilisé pour les systèmes de chauffage, de plus il ne peut pas être utilisé en apparent et se dilate beaucoup. Restait donc le multicouche qui peut être posé à la fois en apparent et en encastré avec des embouts sertis, assez faciles à poser. Son rapport qualité/prix est plutôt bon et le matériel nécessaire pour sertir pas trop cher (la pince à sertir coute environ 150 €).
En revanche, il faut être vigilant lors de ses achats. Il existe, pour simplifier, autant de multicouches qu’il y a de marques… et ça nous ne le savions pas ! Nous l’avons appris au fin fond de notre campagne et il a donc fallu attendre que nous rentrions sur Paris pour retrouver la même marque. Une fois que vous avez commencé avec une marque (nous c’était celle de Leroy Merlin), il faut éviter de mixer avec une autre, surtout entre tuyaux et embouts. Dans le cas contraire, le sertissage peut être peu fiable voire impossible !
Avec le recul, Benjamin ne regrette pas son choix, il a tout fait tout seul sans problème. La techno multicouche est simple à mettre en œuvre pour les particuliers.
Dernier conseil, le livre La plomberie de chez Eyrolles lui a été plus qu’utile, il dit « indispensable » pour connaître les normes et construire son schéma d’architecture.
© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc