La vie de chantier coté cuisine…
La vie de chantier, vous vous souvenez ? Et bien voici un nouvel épisode 😉 ! J’ai du mal à croire que cela fait plus de 2 ans que je ne vous avais pas parlé de notre pièce à vivre ici ! Et pourtant, le dernier « Progress report » date bien de janvier 2017. Depuis il s’est bien entendu passé beaucoup de choses dans le reste de la maison mais ce n’est qu’en septembre dernier que nous nous sommes enfin attelés au chantier de la cuisine.
Sur Insta, vous avez peut-être suivi les différentes étapes. J’ai laissé en story à la Une la fabrication du plan de travail sur mesure : « Kitchen to be » ; puis son habillage en béton : « Concrete » ; celle concernant notre crédence en pierre : « Stone » et enfin celle propre à la peinture : « Paint » [edit : ces stories ne sont plus à la Une mais vous trouverez dans la rubrique DIY nombre de ces tutos].
Je réserve le grand reveal pour le prochain et dernier post de la série « Cuisine » (pour mémoire, le premier concernait la conception : « Bien concevoir sa cuisine » ; et le second, le budget : « Réussir sa cuisine avec un petit budget« ). Aujourd’hui, ce post « Avant-Pendant » a pour but de vous donner du courage si vous êtes sur le point de vous lancer dans un gros chantier 🙂 C’est bien sûr aussi pour nous l’occasion de mesurer tout le chemin parcouru et de nous dire que, d’ici peu, il en sera de même avec l’étage de notre maison dont les travaux avancent bien !
La cuisine telle qu’elle était le jour où nous avons visité la maison pour la première fois : une petite pièce avec un vilain carrelage, une fenêtre donnant sur le jardin nord et 3 portes (une donnant sur l’entrée, une sur le cellier et une sur une chambre).
La cuisine (dans l’angle, à droite), après la destruction des murs du cellier et de la chambre (et accessoirement du plafond !). Restait encore le mur la séparant de l’entrée. Nous avons décidé de ne conserver qu’une porte sur les deux (celle qui est ouverte, à gauche sur la photo). À ce stade du chantier, je ne sais plus comment on faisait pour manger mais c’était très roots, ça c’est sûr ! C’est l’époque où l’on dormait dans le garage en mode confort rustique !
Ici la cuisine après le passage du charpentier. Tout le solivage du plancher de l’étage a été reconstruit et deux piliers ont été posés pour récupérer les charges. Ce sont eux qui vont déterminer en grande partie l’implantation de la future cuisine dans la nouvelle grande pièce à vivre. Le mur de séparation avec l’entrée a été descendu, l’idée étant de le reconstruire à neuf pour l’isoler et passer les réseaux (eau et électricité). Dans cette cuisine de bric et de broc, je testais une implantation en L avec un retour de plan de travail face à la jolie vue et une table à manger entre le mur et le poteau central.
Le mur de séparation avec l’entrée est désormais reconstruit (en rails destinés à soutenir les plaques de BA13). Les réseaux sont en place et l’isolation commence à être posée. Un frigo de récup vient renforcer l’équipement de notre cuisine… on gagne en confort 😉 J’ai abandonné l’idée de la cuisine en L pour un ilot en vis-à-vis. La table n’a pas (encore) changé d’emplacement. Je teste un positionnement en retrait, accolé, à l’ilot.
Au milieu des plaques de BA13 empilées, le placage débute : du rose (placo feu) pour les zones de cuisson, du vert (placo hydro) pour la zone de lavage. L’implantation définitive de la cuisine se dessine : frigo dans le fond, cuisson au milieu, évier à gauche.
Révolution ! Les différents sols sont unifiés via un ragréage qui reste encore à peindre (le post consacré à ce sujet est là). Le mur est terminé. Nous avons fait le choix de coffrer le poteau du mur en créant un renfoncement. Il aura lui aussi son importance dans l’aménagement de la cuisine par la suite. On se retrouve à nouveau sans cuisine mais c’est l’été, on barbecute !
Murs peints et cuisine complétement inexistante à ce stade. Il a fallu décider de toutes les sorties électriques. C’est un point que j’ai trouvé très désagréable : devoir anticiper si précisément et si longtemps à l’avance l’emplacement de chaque chose. Au final, il y a eu quelques ajustements à la marge (des prises condamnées principalement).
Le sol est peint. On a réinvesti notre pièce à vivre qui fait désormais office de cuisine mais aussi de salle de bain et de chambre puisque ces deux pièces sont en travaux !
L’implantation telle que je l’imaginais à ce stade avec toujours une table coincée entre mur et poteau. On est resté comme ça, avec notre cuisine casimodo un très long moment. Les priorités d’alors étaient la chambre (et son lit DIY), la salle d’eau (et son dressing DIY) ainsi que l’isolation de la toiture.
Saut de géant, en septembre dernier, Benjamin me pousse à me lancer dans la conception de la cuisine. Je n’étais pas spécialement pressée. C’était un gros chantier, je n’y connaissais rien (merci Paris et ses cuisines riquiqui), je n’étais pas du tout inspirée (je ne cuisine pas) et il n’y avait pas un sous dévolu pour elle dans notre budget travaux ! Sachant qu’il nous fallait en plus acquérir tout l’électroménager, oui, je l’avoue, je flippais 😉 Et puis, on s’est lancé, et comme toujours, à force de travail, ça s’est bien passé ! « Good things take time »…
Avoir pris beaucoup de temps pour concevoir cette cuisine qui ne m’inspirait pas au départ (contrairement à la master bedroom où j’ai su exactement ce que je voulais très tôt) était une très bonne chose. J’ai pu tester différentes configurations d’implantations pour retenir celle qui correspondait le mieux à nos besoins.
Le temps des moodboards et du choix des matériaux… La cuisine étant complètement ouverte sur le séjour, je l’ai pensée globalement en anticipant l’aménagement du reste de la pièce à vivre. J’ai principalement fait le choix d’une crédence en pierre naturelle de chez Stone Leaf. Je la vois comme le décor central du projet, un fil conducteur que je pourrai reprendre et intégrer à la future bibliothèque ou carrément en tableau au dessus du canapé.
La palette de verts, ponctuée de touches de laiton est un peu l’ADN déco du rez-de-chaussé de la maison. De même, le chêne clair (qui n’est pas à proprement parlé dans la cuisine) est présent dans la pièce à vivre car c’est l’essence de bois que j’ai choisie pour toute la maison, elle est présente par petites touches partout (chambre, salle d’eau, bibliothèque, étagères…). Je l’ai traité avec ce vernis incolore mat de chez V33 et j’en suis ravie car, en plus d’être particulièrement facile à appliquer, il ne fonce pas le bois et surtout, surtout, la poussière n’accroche pas du tout dessus ! Détail extrêmement important dans une maison de campagne !
Coté plan de travail, on a fait le choix du béton ciré. Et, même si on en a bavé, on est très heureux du résultat ! Ce vert grisé « Sheffield » de chez Mercadier est une merveille. La teinte s’accorde parfaitement avec la palette de la Dreamhouse. Et côté qualité, je l’ai déjà dit mais je le répète, on est dans de la qualité professionnelle haut de gamme, un bonheur !
Là, nous en sommes (enfin « j’en suis » parce que quand je fais ça, Benjamin se moque gentiment de moi !) au stade du masking tape, mon fidèle partenaire pour valider mes choix de proportions : hauteur de la crédence et des étagères.
La fameuse crédence est en place. Je l’ai soulignée d’une jolie teinte « Thé vert » de chez V33, choisie parmi les plus de 25 000 teintes disponibles avec les machines à teinter V33 ! Pour vous faire une idée, vous pouvez consulter le nuancier interactif ici.
J’ai aussi fait le choix d’un vert grisé pour les murets de la cuisine. Comme vous pouvez le voir, je suis passée par l’étape des testeurs et des présentations in situ des teintes avant de me décider. Fan de la peinture Hypnotik et de leur finition « mat velours », très élégante tout en étant hyper résistante, je n’ai pas hésité à l’utiliser dans une pièce d’eau bien que ce ne soit pas sa destination première.
Allez, j’arrête ici et vous dis à jeudi pour les photos de notre cuisine TER-MI-NÉE !!