Respectueux de l’environnement, les « vaisseaux de la terre » expérimentent un avenir meilleur.
Que nous souhaiter de mieux pour cette nouvelle année que l’espoir que tout n’est pas perdu pour notre planète ?
Issus d’initiatives nées dans la mouvance hippie (mais aussi survivaliste) des années soixante-dix (dont le précurseur est l’architecte américain Michael Reynolds, activiste avant-gardiste de l’architecture verte), on ne peut pas dire que les earthships (« géonefs » en français) aient rencontrés beaucoup de succès en bientôt 5 décennies.
Pourtant, le concept est parfait : une maison à moindre coût, construite principalement en matériaux recyclés (pneus usagés, bouteille en plastique, boite de conserve, canettes aluminium…) et naturels (terre…), autonome en eau et électricité, intégrant une serre pour la culture des fruits et légumes et dont l’impact environnemental est positif !
Maintenant que les questions d’environnement intéressent le plus grand nombre, on peut imaginer qu’en parallèle du phénomène des tiny houses, les maisons autonomes vont se multiplier (il n’y en aurait que 3 000 aujourd’hui dans le monde). Ces « bâtiments radicalement durables » me font clairement rêver. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Si vous souhaitez en savoir plus sur les earthships, je vous invite à lire cette interview de Michael Reynolds parue en 2013 sur Vice (Reynolds y explique bien comment ses questionnements pragmatiques l’ont conduit à développer tout un concept global) et cet article de 2017 sur Build Green qui aborde de façon critique les points les plus techniques. Vous pouvez aussi visionner ce court film de 4 minutes qui vous emmène visiter l’intérieur d’un earthship moderne ou encore cet épisode de Vlan, le podcast de Grégory Pouy, dans lequel le français Benjamin Adler relate la construction, avec l’aide de Michael Reynolds, de sa maison auto suffisante en Dordogne.