© Misc Webzine – Cosentino
Un groupe familial d’envergure internationale, créateur de surfaces innovantes pour l’architecture et le design.
J’ai découvert Cosentino il y a un an lors d’Architect at Work, un salon réservé aux professionnels de l’architecture et du bâtiment. Attirée par la beauté de la patine d’un matériau que je ne connaissais pas encore, je découvrais le Dekton®. Renseignements pris, j’apprenais qu’il s’agissait de la référence Trilium (je vous l’avais montrée ici), issue de la collection Industrial et qu’elle était créée avec près de 80% de matériaux recyclés dont du quartz (l’un des matériaux les plus durs sur Terre), du verre et de la céramique. Quand au Dekton® en lui-même, on m’informait qu’il s’agissait d’une surface novatrice ultra-compacte et 100% minérale.
Réduites en poudre, ces matières premières sont agglomérées entre elles sans liant chimique mais par ultra-compression et cuisson. Il s’agit d’un là d’un processus « hautement technologique qui représente une version accélérée des changements métamorphiques subis par la pierre naturelle, exposée pendant des milliers d’années à des pressions et des températures élevées ». Ce que la nature a mis des millions d’années à créer, Cosentino le fabrique en quelques heures. Vertigineux !
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Ma rencontre avec Cosentino est à l’image de la plupart de mes collaborations avec les marques partenaires de Misc : un coup de cœur, une curiosité qui grandit et des relations humaines qui se tissent.
Tout au long de l’année, j’ai suivi avec intérêt les actualités de Cosentino. Je me suis familiarisée avec les autres marques du groupe, à commencer par le Silestone®. À la différence de son petit frère (le Dekton® n’a que 5 ans, le Silestone® 28), il est composé de 94% de quartz naturel auquel est ajouté de la résine. Cosentino est aussi à l’origine d’Eco® (fabriqué avec au moins 50% de matières premières recyclées et de la résine écologique provenant du maïs), de Sensa® (granit naturel traité anti-taches) et de Scalea® (pierre naturelle).
J’ai aussi découvert, durant la Paris Design Week de septembre dernier, la douzième édition du « Cosentino Design Challenge« . En particulier le projet « Dots » de Selma Berkane et Mona Hariri, étudiantes à l’École Camondo. Imaginé dans le cadre d’un workshop encadré par Caroline Ziegler et Rodolphe Parente (un architecte d’intérieur dont j’aime beaucoup le travail, souvenez-vous), la proposition était de créer un textile architectural souple à partir de chutes cylindriques de matériaux Cosentino. Brillant !
Un an après la première rencontre, me voici donc, fin septembre, à l’invitation de Cosentino, en route pour un voyage de 3 jours en Espagne, en compagnie de 3 autres blogueurs, Karine de Bodie and Fou, Freg de Notre Loft et Arnaud de Very Good Lord. En bonne « amoureuse des cailloux » et des usines, je peux vous dire que j’étais aux anges ! D’autant plus, qu’en pleine réflexion sur la conception de la cuisine de la Dreamhouse, je voyais leurs produits partout chez les cuisinistes (100% des enseignes Darty, Castorama et But proposent du Cosentino) !
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Mardi 24 septembre, nous posons les pieds sur le tarmac de l’aéroport de la ville côtière d’Almeria, tout au sud de l’Andalousie, avec la méditerranée pour horizon en bout de piste. La mer saluée, nous prenons la route pour la petite ville d’Olula del Río, à coté de Cantoria. Nous roulons au sein des magnifiques paysages désertiques de la région, là-même où de nombreux westerns-spaghetti ont été tournés dans les années soixante dix. Ça grimpe, on passe un col à 1246 mètres d’altitude et, après une heure d’une bien jolie route, nous arrivons, au soleil couchant, dans la ville « Cosentino » (1500 personnes y travaillent).
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Le lendemain matin, émerveillés, nous découvrons les carrières de marbre blanc de Macael. Le marbre fait la richesse de la région depuis des siècles… Certaines sculptures de l’Alhambra (et de bien d’autres palais arabo-mauresques de Grenade, Cordoue et Séville) furent taillées dans des blocs issus de cette carrière !
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Nous rejoignons ensuite le site de production de Cosentino et, chemin faisant, continuons d’en apprendre plus sur le groupe.
À la veille des années 80, comme bien d’autres artisan-marbriers de la province d’Almeria, les Cosentino, originaires d’Italie, exercent toujours modestement leur activité dans un petit atelier de 20 m². C’est en commençant par se demander comment utiliser les restes de morceaux de marbre après la taille des blocs, que la seconde génération de la famille lance l’entreprise vers d’autres horizons. Les premiers essais ne sont pas fructueux.
Mais, en 1990, le succès est au rendez-vous avec la création du Silestone®, un nouveau matériau à base de silice contenue dans le quartz (d’où son nom de baptême). En quelques années, le Silestone® révolutionne le marché et devient le leader international de la pierre reconstituée. De nos jours, Cosentino compte plus de 4200 employés de 66 nationalités différentes à travers le monde et une commercialisation dans plus de 110 pays !
Aujourd’hui, le parc industriel est d’ailleurs si grand qu’il faut être véhiculé pour en faire le tour. Situé sur le même terrain que celui du petit atelier d’origine, le site de production s’étend en 2018 sur un million de m² ! Oui, vous avez bien lu, c’est dingue ! Et il est question de construire un million de m² supplémentaires dans les années à venir !
Au delà du gigantisme, c’est la grande modernité des infrastructures qui m’a impressionnée, l’organisation rigoureuse, l’absence totale de poussière et bien sûr, cette success story familiale incroyable. Car si j’aime « les cailloux » et l’esthétisme des sites industriels, je suis aussi très admirative de la capacité humaine à créer de l’activité et de la richesse à force d’obstination, de vision et d’innovation… surtout au milieu d’un désert !
La question que vous vous posez sans doute à ce stade (en tout cas ce fut mon cas), c’est quelles sont les conséquences sur l’environnement de tout cela ? Les investissements du groupe pour réduire au maximum leurs impacts écologiques sont très importants. Et surtout… efficaces. Dans cette région aride, l’eau du site est recyclée à 99% et 100% de l’électricité nécessaire au fonctionnement du complexe est certifiée d’origine renouvelable. Respect !
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Revenons à la visite. Après le tour du site, et avant la visite des lignes de production, nous sommes allés découvrir le showroom pour en apprendre plus sur ces intrigantes surfaces en quartz reconstitué. Destinées en première intentions aux plans de travail des pièces d’eau, aux sols et aux revêtements muraux, elles sont aussi façonnées en éviers, lavabos et receveurs de douches. Le Dekton® quant à lui peut être utilisé en extérieur car il est 5 fois plus résistant que le granit et donc parfaitement adapté à la chaleur, au froid et aux UV.
Par ailleurs, ces surfaces sont non poreuses et donc indifférentes aux taches (à la différence du granit et encore plus du marbre). Hyper résistantes, elles équipent aussi bien des espaces privés de particuliers que des espaces publics exigeants (hôtels, restaurants, hôpitaux, laboratoires…). Pouvant être teintées dans la masse et même imprimées numériquement, elles offrent toutes sortes de couleurs et de décors.
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Face à l’immense choix du showroom, j’ai flashé sur un Dekton® Orix (le gris au milieu) et un Prexury® Angel Jasper (le vert sur les côtés). Le Angel Jasper est l’une des références les plus luxueuses du groupe car composée à partir de pierres semi-précieuses naturelles. Oui, je sais, j’ai des goûts simples 😉
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Super équipés, nous sommes ensuite allés visiter la chaîne de production du Dekton®. Malheureusement, il ne nous était pas permis de prendre des photos. Dommage car c’était extrêmement photogénique et spectaculaire. Nous nous sommes cependant bien rattrapés dans l’entrepôt des tranches de pierres naturelles où j’ai retrouvé avec joie « mon » Angel Jasper !
Cette visite fut fascinante : espaces immenses hyper robotisés, quasi vides de personnels, très sécurisés et propres… C’est tellement rare d’avoir le privilège de visiter des chaînes de production, je crois que l’on ne se rend pas compte de toute l’intelligence qu’il y règne. Encore une fois, c’est vertigineux. Pour vous donner une petite idée, la ligne de production fait 1 kilomètre de long !
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Il était ensuite l’heure de quitter le désert andalou pour rejoindre Madrid. Au programme dans la capitale : découvertes de différentes mises en situation de Dekton® et de Silestone®. L’occasion de rêver sur des aménagements haut de gamme hyper astucieux aux finitions parfaites ou encore de s’extasier sur les sublimes façades extérieures de l’immense flagship du designer d’intérieur Gunni & Trentino.
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Les équipes du Cosentino City Madrid nous ont ensuite accueilli très chaleureusement autour d’un déjeuner-performance exécuté par le chef Sergio Perez dont les recettes étaient inspirées par les dernières nouveautés Silestone® et Dekton®. C’était délicieux, tout comme le diner la veille au célèbre restaurant Tatel, équipé en Cosentino.
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Autre moment fort pour moi qui suis férue de conception digitale : la démo de l’application « 3D Home ». Pensée pour accompagner architectes, designers et clients dans leurs choix de matériaux pour leurs différents projets, elle est vraiment très bien pensée en termes de fonctionnalités et d’ergonomie. Il existe une version en ligne et un simulateur pour iPad mais l’expérience semble assez différente.
In situ, via l’interface, vous pouvez pré-sélectionner les matériaux, couleurs et finitions qui vous intéressent et, immédiatement, les échantillons correspondants sont comme « highlightés » sur les étagères, tandis que les autres sont plongés dans l’obscurité. Vous pouvez ensuite affiner votre sélection et une fois votre choix fait, prendre en main vos échantillons, les déposer sur le terminal lié à l’interface, et ainsi obtenir toutes les informations techniques liées et surtout, visualiser en 3D les différents rendus dans les pièces ou les façades extérieures de votre choix ! Toutes ces manipulations se faisant avec une fluidité très intuitive et une grande réactivité du simulateur.
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Voilà, j’arrête ici ce loooong post 😉 J’espère que ce récit vous aura plu et que j’aurais réussi à vous transmettre un peu de l’ADN de Cosentino et de cet esprit d’équipe si positif et communicatif que je ressens depuis que je connais ce groupe.
Merci mille fois à Camille, Élodie, Yan, à toutes les équipes de Cosentino en Andalousie et à Madrid ainsi qu’à tous leurs partenaires croisés durant ces 3 jours (et merci aussi à tous les chauffeurs) !