© Morris & Co – Alix D. Reynis
Papier peint britannique et porcelaine de Limoges.
L’étage de la Dreamhouse est un plateau sous combles d’un seul tenant. Environ 80 m2 peu lumineux, éclairés par deux petites fenêtres et deux lucarnes de toit. Là-haut, tout va être peint en “Blanc ensoleillé” d’Hynotik, y compris le sol, comme une boite, comme un cocon. C’est la charpente en chêne, présente dans chaque pièce (bureau, chambre d’amis et même salle-de-bains !), qui a inspiré la palette de tons neutres et chauds retenue pour illuminer cet étage.
Autant le rez-de-chaussée de la maison est très ensoleillé et tout en teintes vertes, avec parfois des matériaux assez forts comme de la feuille de pierre ou du papier peint très présent, autant à l’étage, j’ai envie de minimalisme et d’éléments de décoration qui font particulièrement sens. Comme ce papier peint « Pure Marigold » de Morris and C° designé par William Morris en 1875, soit quelques années avant la construction de la maison. Je tenais à ce clin d’œil au mouvement Arts & Crafts. Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que chaque voyage à Londres était, ces dernières années, une occasion de visiter des lieux historiques, témoins de l’époque de Morris.
Ce n’est que très récemment que j’ai réalisé que Morris faisait aussi écho à Maurice, le prénom de notre voisin, un monsieur très âgé décédé il y a peu, que nous aimions beaucoup. Cela peut sembler anecdotique mais ça ne l’est pas du tout à mes yeux. Maurice était charpentier ; dans ses jeunes années il avait refait la charpente de notre maison. Quand on aime autant une maison pour laquelle on est capable de consacrer des années de sa vie à la rénover, on aime pas juste le travail et la sueur qu’on y a laissé, on aime son histoire et l’histoire des Hommes qui l’ont bâtie avant nous.
Le papier peint Morris sera posé sur le mur qui accueillera le lit. Il dialoguera avec un mur à la chaux, une console table de nuit String Furniture, des draps élégants Greige et, en guise de lampe de chevet, une baladeuse de la créatrice française Alix D. Reynis. Achetée il y a plusieurs années sur Maison & Objet, je l’ai choisie pour son design. Or il se trouve que le hasard veuille qu’elle se nomme « Paris« car inspirée des lanternes parisiennes. Un autre clin d’œil aux anciens parisiens que nous sommes !
C’est une pièce qui est loin d’être bon marché (280 euros tout de même avec la patère !), je ne sais pas si « elle les vaut » mais je suis heureuse de savoir, qu’à travers elle, ce sont la création et le savoir-faire français qui seront célébrés. La façon dont la porcelaine de Limoges diffuse la lumière est de plus unique et incomparable.
Pour le reste de l’aménagement de la chambre, je n’ai pas prévu d’autres achats si ce n’est peut-être de chiner une tête de lit en bois sculpté. Il y aura une assise (sans doute un tabouret que j’ai déjà), une mini bibliothèque et un petit dressing astucieux que nous fabriquerons nous-mêmes. Je pense d’ailleurs faire un post d’ici peu pour vous parler de tous les DIY ameublement à venir dans la Dreamhouse 😉
Moodboard pour la chambre d’amis de la Dreamhouse
* Produit Offert
