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Quitter Paris et se réinventer à la campagne.
La crise sanitaire de 2020 et son lot de confinements a convaincu beaucoup d’urbains à déserter des logements exigus et des villes polluées, souvent anxiogènes, pour la promesse d’une vie au vert, rendue possible grâce à l’expérimentation du télétravail.
Nous étions dans notre Dreamhouse du Morvan en mars dernier quand le confinement a été décrété. En mai, je reprenais la plume ici avec ce post « Revenir…« . Je ne pouvais pas encore confier publiquement ce que nous étions en train de mettre en place mais notre décision de quitter Paris était prise depuis des mois. J’écrivais alors : « Cette période hors du commun nous a prouvé à quel point notre souhait de construire notre vie ici était profond. À quel point la capitale ne nous manquait pas et la surconsommation encore moins. Le slow lifestyle nous va bien et depuis longtemps, il correspond bien à nos tempéraments et à notre philosophie de vie.«
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Cet été, dès les travaux de la salle de bain de l’étage terminés, nous avons mis un coup de collier pour terminer de plaquer, d’enduire et de peindre l’entrée de la maison. L’enjeu était de taille. Sans entrée terminée, pas d’escalier, sans escalier, pas de machine à laver, car celle-ci était destinée à être installée dans la salle de bain de l’étage. Nous repoussions ce chantier depuis longtemps car nous ne savions pas bien par quel bout prendre la trémie et les 6 mètres de hauteur sous toiture. Deux chutes plus tard, heureusement sans autre gravité que de grosses frayeurs, l’entrée était prête à accueillir l’escalier fait sur mesure par notre menuisier. Dès le lendemain de sa pose, les livreurs Boulanger gravissaient les marches de notre deux quart tournant. Dans la foulée, nous lancions un programme basse température et célébrions la fin des lessives aux seaux de chantier que nous faisions sur notre terrasse depuis des mois ! Cette machine à laver, après notre cuisine et nos WC terminés l’année précédente, c’était le dernier équipement ménager qui nous manquait pour une vie confortable à la Dreamhouse.
En septembre, Benjamin a annoncé à son travail son souhait de quitter son poste et ses bureaux de la Place Vendôme. De mon côté, j’organisais notre déménagement avec le propriétaire de l’appartement que nous louions à Saint-Mandé. Les présentations presse de la rentrée reprenaient timidement, je lançais ma collection capsule pour les peintures Hypnotik au BHV. Son accueil dithyrambique n’en finissait pas de me surprendre mais j’avais clairement la tête ailleurs. L’intendance administrative et les aller-retours sur Paris, la voiture remplie de cartons, occupaient tout mon esprit. C’était un peu le tourbillon mais le mécanisme était enclenché.
En octobre, nous sommes partis en Mayenne le temps d’un week-end pour aller chercher notre petite Baki dont je vous parlerai dans le prochain post 😉 Comment faire compliqué quand on peut faire simple ? À l’intendance des aller-retours avec 3 chats s’ajoutait celle de l’accueil d’un chiot, soit des nuits hachées, beaucoup de nettoyage et énormément de temps consacré à sa sociabilisation…
Et puis le 28 décembre est arrivé. Entre temps le deuxième confinement national, suivi d’un couvre-feu, avait rendu les aux revoirs à nos proches impossibles… hard core 🙁 Entre Noël et le Jour de l’an nous avons rendu les clés de notre appartement et quitté Paris pour de bon, fatigués de toute la pression des dernières semaines. La nouvelle année pouvait arriver. Il restait encore des tonnes de lignes sur notre to do list, mais nous étions enfin installés dans notre Morvan adoré !
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Les cartons sont encore partout dans la maison, les travaux de l’étage pas encore finis mais nous y sommes et nous avons enfin le temps de profiter de cette nouvelle vie que nous nous sommes choisis.
Nous découvrons notre Région d’adoption, nous œuvrons à nous créer un avenir profesionnel viable qui nous permettra de rester dans ce territoire très rural où les emplois sont rares. Ce ne sera pas simple, c’est risqué, mais il vaut mieux essayer que d’avoir des regrets de ne pas avoir osé 😉
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C’est notre premier hiver à temps plein dans le Morvan. Comme chaque année, les flocons sont au rendez-vous et, cette année, pour la première fois de notre vie, nous avons équipé notre voiture de pneu neige 😉 Il nous aura fallu un Tour du Monde et quelques années de transition avant de nous établir enfin dans notre paradis à nous 😉
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Avec ce grand changement de vie, la ligne éditoriale de Misc va forcément évoluer. Rassurez-vous, si vous êtes ici pour la réno, la déco et les DIY, on a encore un plateau de 80 m2 sous combles à aménager 😉
2021 sera aussi l’année de l’outdoor pour nous. J’avais fait un petit sondage sur mon compte Insta qui m’avait appris que de nombreux abonné.e.s souhaitaient que je développe les aspects relatifs au potager bio, à la culture sous serre et à notre verger conservatoire. Je tâcherai donc de partager notre expérience de novices ici 😉
Et, plus généralement, car cela m’a aussi été demandé et que je pense que c’est une expérience intéressante à partager, je documenterai les différents aspects de la vie quotidienne dans une campagne très rurale quand on est originaire d’une grande ville.
À demain pour faire la connaissance de notre Baki 🙂
