Retours d’expérience et conseils pour une cuisine encore plus fonctionnelle !
Après 18 mois d’utilisation de notre cuisine (voir le post Final report), dont 6 mois au quotidien à l’utiliser matin, midi et soir (merci le confinement !), je reviens aujourd’hui vous parler conception (voir le post Bien concevoir sa cuisine) et petit budget (voir le post Réussir sa cuisine avec un petit budget). Ou, plus exactement, retours d’expérience et conseils en mode SAV 😉
J’ai fait le constat que, dans la blogosphère déco, les témoignages après coup sont rares alors que c’est potentiellement très utile ! Je vous propose donc un passage en revue, des meubles aux poignées en passant par la crédence et l’électroménager, de tout ce dont nous sommes satisfaits mais surtout de ce que nous ferions différemment avec le recul.
La qualité IKEA
Nous avions pris des caissons blancs et des façades Veddinge et RAS de ce côté là. L’entretien est facile, le blanc ne jaunit pas, les taches ne teintent pas et les coups ne marquent pas.
Coté tiroirs, ils résistent très bien aux charges conséquentes de vaisselle. La fermeture automatique amortie fonctionne bien. Le choix de caissons à 3 tiroirs (2 grands en bas + 1 petit en haut avec un tiroir intérieur) permet une bonne répartition des choses à ranger.
Les séparateurs intérieurs en verre, ainsi que les intérieurs de tiroirs en bambou, optimisent bien le rangement. De même, les tapis en plastique transparent, bien qu’assez peu esthétiques à mon goût, maintiennent tout parfaitement en place en supprimant de plus les bruits de vaisselle et de casseroles « du dessous » (j’en ai mis partout, même dans les caissons sans tiroir).
L’ergonomie de l’implantation
Alors là, je peux tout de suite vous dire que le plan dit en parallèle (face à face) est très pratique à vivre ! Sans doute parce que le notre ressemble pus à un îlot central d’ailleurs (sans mur au dessus). Au quotidien, ce que j’apprécie tout particulièrement c’est d’avoir mon principal meuble de rangement pour la vaisselle (assiettes, bols et couverts dans un caisson à tiroirs) juste en face du lave vaisselle ! La largeur entre les deux me permet de les ouvrir simultanément sans être gênée et je peux ainsi tout ranger très facilement.
Autre point très pratique avec deux plans de travail se faisant face c’est que l’on dispose d’une belle surface de travail toujours disponible. En effet, nous avons déporté sur le plan de travail « îlot », qui est sans évier ni plaque, énormément de choses (pains et grille pain, corbeilles des fruits et légumes, bocaux des céréales et des graines, plateau à fromages…).
Seul regret (mais je le savais et je pouvais difficilement faire autrement) : le caisson de 40 cm de large pour les poêles et les casseroles est un peu juste. Un 60 cm aurait été plus confortable. Son positionnement, immédiatement à droite des plaques et du four est par contre optimal ainsi que le choix d’un tiroir intérieur dans le petit tiroir du haut qui contient les couteaux et autres ustensiles liés à la préparation et à la cuisson des repas.
Les prises électriques murales
Sur ce poste là, j’avais vu beaucoup trop grand. Comme j’ai dû arrêter la conception macro de la cuisine très en amont de sa réalisation (au moment de la phase de la création du réseau électrique), j’imaginais que plus j’aurai de prises murales au-dessus du plan de travail, mieux cela serait : pour une cafetière électrique (on en a une à piston finalement), pour un robot (j’ai finalement un pied mixeur multifonction qui me suffit amplement et que je range dans un tiroir)… Résultat, je me suis retrouvée avec 6 prises murales alors qu’au final seules deux me sont utiles : une libre en permanence pour pouvoir y brancher occasionnellement un robot (comme un mixeur par exemple) et une pour la bouilloire électrique (le grille pain ayant été déporté sur l’autre plan de travail).
Moralité : le plus pouvant parfois être l’ennemi du bien, on a condamné derrière la crédence nombre de ces prises. Mon conseil : partez de vos usages réels. Si vous utilisez un rice-cooker, un blender ou un Thermomix au quotidien, réservez-leur une prise dédiée mais pour tout ce qui est occasionnel, une prise libre suffit.
Dernier point, préférez des prises encastrées à des prises en saillie. Pour des raisons esthétiques j’ai fait le choix de mettre des interrupteurs et des prises en saillie partout dans la maison. Clairement, sur une crédence, ça n’a pas de sens.
Les tiroirs versus les placards
Pour réduire le coût de sa cuisine, mixer tiroirs et portes est très judicieux. Il suffit de bien répartir ce que l’on doit ranger.
Nous avons un caisson de 60 cm de large, avec porte donc, dans lequel nous rangeons tous les plats de cuissons que nous n’utilisons pas au quotidien (plats à gratins, moules à tartes et à gâteaux…) ainsi que les contenants nécessaires à la préparation de ces plats spécifiques (saladiers et gros bols). On y range aussi la vaisselle d’appoint (service à thé XXL…) et tous nos tupperwares !
Dans le prolongement, le caisson sous évier de 80 cm de large est aussi muni de portes (c’est l’emplacement des poubelles, je vous en parle juste après). Vient ensuite la façade du lave vaisselle. Comme la cuisine est ouverte sur le séjour, cela crée un linaire visible assez discret.
La question des poubelles
Avec le tri sélectif, nous avions besoin de 4 compartiments poubelles (poubelle « normale », poubelle jaune, compost et verre). Cuisine ouverte oblige, je ne voulais pas de poubelle visible. Elles sont donc sous l’évier das un caisson de 80 cm équipé de deux portes de 40 cm chacune. Cela rend l’usage très pratique. Peut-être qu’un tiroir à ouverture automatique est bien mieux mais ça, je ne le saurai jamais 😉 L’idée ici étant toujours de trouver les meilleurs compromis possibles pour une conception de cuisine avec un budget limité.
Conseils pratiques supplémentaires : mettre des cache-trous dans tous les petits trous des joues latérales des caissons (ça ne coûte rien à part un peu de temps mais ça finit bien) et poser une protection en aluminium sous-évier dans le bas du caisson (la nôtre vient de chez Leroy Merlin). C’est indispensable à mes yeux pour l’hygiène sous poubelles. Enfin, cette configuration permet de fixer deux corbeilles métalliques à suspendre (les nôtres viennent du BHV) de part et d’autres de l’évier, contre les joues des caissons. Cela me permet d’y ranger les pastilles du lave-vaisselle, une grosse éponge ménagère, du papier journal pour le bac à compost et les réserves de sacs poubelles.
Le plan de travail en béton ciré (Mercadier)
Encore un choix dont nous sommes très satisfaits. Cela dit, comme je reçois beaucoup de questions sur l’usage d’un béton ciré au quotidien, je vous alerte sur le fait que le béton ciré est un matériau qui a ses propres contraintes : pas de coupe directe sur le plan de travail, pas de dépose directe de plats chauds, pas d’eau stagnante, pas de produits d’entretien agressifs ni d’aliments acides. Bref, si vous voulez un tout terrain, optez pour un grès cérame. Mais si vous voulez une matière au rendu artisanal irrégulier à l’esprit un peu wabi sabi, alors, le béton est parfait !
Au quotidien, nous passons juste un coup d’éponge humide et utilisons des dessous de plat, tout simplement. Des petites taches, dont nous ignorons l’origine, sont étrangement apparues sous le vernis bien que celui-ci ne soit pas du tout abîmé. C’est sans doute lié à quelque chose que nous avons mal fait durant la mise en œuvre. Je ne sais pas. Toujours est-il que ça ne nous dérange pas du tout. Au pire, sachez que l’on peut toujours intervenir en ponçant la surface et en appliquant une nouvelle protection.
Pour vous dire à quel point nous aimons notre plan de travail en béton ciré, c’est aussi ce matériau que nous avons choisi d’utiliser dans notre salle de bains (j’ai d’ailleurs publié en juillet un DIY Béton ciré EBC Mercadier ici).
Ce que nous ferions différemment : nous avions bien pensé à appliquer du béton sous le plan de travail, au niveau du retour jusqu’aux caissons mais pas suffisamment profondément partout. Il y a un endroit où il manque un peu de matière. Si d’un point de vue esthétique cette précaution ne change rien, d’un point de vue pratique, il vaut mieux éviter que la main entre en contact avec le plan de travail brut si il manque un peu de béton. Car, sans que cela ne soit insupportable, cela n’est pas très agréable pour autant. Prévoyez donc bien d’appliquer du béton ciré sous votre plan de travail jusqu’au caisson, voir un demi centimètre en dedans.
La crédence en feuille de pierre (Stoneleaf) et en peinture (Hypnotik)
Ma fameuse crédence en pierre naturelle toute fine a suscité beaucoup de curiosité. Je ne reviens pas ici sur le matériau lui-même ni sur sa pose (j’y ai consacré un article ici) mais sur son utilisabilité. Alors premièrement, c’est un choix décoratif fort que j’aime toujours autant. Ce « Moscou » de chez Stoneleaf m’inspire tellement au quotidien que l’une des 5 teintes de ma collection capsule pour les peintures Hypnotik (dispo en octobre au BHV) est directement inspirée par cette pierre !
D’un point de vue pratique : j’aurai tendance à dire que c’est comme pour le plan de travail en béton ciré : c’est un matériau naturel dont il faut prendre soin. Je n’utilise aucun produit agressif, j’essuie les taches immédiatement et de façon délicate (il y a du relief, de petits éclats d’ardoise peuvent tomber), je constate quelques marques mais qui ne me gênent pas. Pour moi, elle remplit bien son rôle de crédence dans une cuisine ouverte : protectrice et décorative. Il me reste une bombe entière de vernis protecteur mais je ne ressens pas le besoin de l’appliquer pour le moment.
A dessus de la feuille de pierre, j’avais peint un bandeau en vert avec une peinture Hypnotik mat, absolument pas destinée à un usage en pièce d’eau. Je le savais mais je voulais tout de même tenter le coup. Et bien, contre toute attente, la peinture réagit très bien aux projections d’eau et de gras qu’il lui arrive de recevoir ! La peinture ne se tache pas du tout. Cette peinture est décidément vraiment géniale 😉 et je suis très fière de la collab qui arrive !
La barre porte serviette pour l’essuie main, juste au dessus de l’évier, est très pratique. Elle n’est par contre pas faite pour accueillir un torchon. Nous avons pris l’habitude de suspendre celui-ci sur la barre du four et, quand il est vraiment humide, de le faire sécher sur un dossier de chaise de table à manger. Ça, ce n’est pas jojo. Comme les poubelles sont sous l’évier, je ne voulais pas le mettre là. Je ne voulais pas non plus d’un simple crochet sur lequel il ne serait pas complètement étendu pour bien sécher. Bref, c’est une lacune de conception à laquelle je n’ai pas trouvé de solution. J’ai cru qu’avec le lave-vaisselle (c’est mon premier), le torchon serait accessoire, c’était une erreur. Donc un conseil : même si vous avez un lave-vaisselle, tâchez de trouver une place dédiée à votre torchon, à proximité immédiate de votre évier, si possible cachée, et obligatoirement sous forme de barre et non de crochet.
Les poignées des tiroirs et placards
Encore un choix qui tient la distance : celui de poignées, très fines et discrètes, en métal. Achetées chez Leroy Merlin, très bon marché, elles sont néanmoins de très bonne qualité (je vous mets le lien vers la version aluminium anodisé, les versions blanches et noires sont à commander en magasin). Elles ne bougent pas, y compris sur les façades du lave-vaisselle, du frigo et du congélateur. La peinture ne s’écaille pas, elle ne marque pas non plus. Bref, une très bonne pioche petit budget pour du made in Italy en plus ! Le fait qu’elles soient quasiment invisibles est une très bonne chose dans le cadre d’une cuisine ouverte sur une pièce de vie.
La robinetterie et l’évier noirs
Concernant les sanitaires noirs, la question qui revient le plus souvent est celle des taches blanches liées au calcaire. Pour avoir un évier noir aussi dans notre appartement à Paris, je pense que cela dépend beaucoup de la matière et de la qualité de votre évier. À Paris, l’eau est certes plus calcaire que dans notre campagne mais surtout la qualité de l’évier est moindre et oui, contrairement à ce que m’avait dit le plombier, qui soi-disant avait le même chez lui, il marque et il marque même beaucoup. Je n’ai d’ailleurs à ce jour pas trouvé de solution pour me débarrasser des traînées blanches.
Dans la cuisine de notre Dreamhouse par contre, nous avons fait le choix d’un évier en Fragranit de chez Franke et il ne marque pas du tout de la même façon. Il y a parfois des traces mais elles sont plus liées au fait que la maison est toujours en chantier et qu’il m’arrive encore d’y rincer mes outils de travail. La différence notable étant aussi que les marques se nettoient avec un coup d’éponge ! Donc oui à l’évier noir à la condition qu’il ne soit pas cheap.
Autre aspect qui m’avait fait beaucoup hésiter : l’égouttoir intégré. Encore une fois, cuisine ouverte oblige, je voulais que l’évier soit discret et se fasse oublier dans le plan de travail. J’ai donc choisi un évier sans égouttoir et simplement acheté un égouttoir amovible, très facile à nettoyer d’ailleurs. Le plan de travail en béton ciré réagissant très bien aux projections d’eau, je suis très satisfaite de ce choix qui, accessoirement, en plus d’être plus élégant est aussi meilleur marché 😉
Pour le mitigeur, je voulais initialement une couleur « canon de fusil » et non noire, une douchette discrète, une forme qui ne serait pas trop arrondie et une finition mate. Je n’ai trouvé ni la couleur exacte que je souhaitais, ni la douchette. J’avais par contre identifié la forme parfaite et un joli noir mat chez le fabricant français Rousseau, que je connaissais pour avoir équipé notre salle de douche et nos WC avec leurs robinets. J’ai donc choisi le modèle Kiloo en me disant que ce serait temporaire. L’avantage était que c’était un tout petit prix (moins de 40 euros de mémoire). Avec les travaux en cours, je pensais qu’il s’abîmerait très vite. En fait il n’en est rien. Le seul petit éclat de peinture à déplorer est de mon fait (j’ai frotté comme une brute avec une éponge abrasive). Coté calcaire, RAS. Reste juste que, la douchette me manque beaucoup pour nettoyer les légumes, et que, si sa ligne est jolie, sa hauteur est un peu excessive et a tendance à générer trop d’éclaboussures. C’est donc un mitigeur que je changerai à la fin des travaux quand j’identifierai le même genre de modèle avec douchette.
Mon dernier retour d’expérience sur le poste sanitaire concerne l’espace entre le dos de l’évier et le plan de travail. Autant nous avons bien pensé à aligner les devants des deux éléments encastrés sur notre plan de travail (l’évier donc et la plaque de cuisson), autant je n’avais pas spécialement réfléchi à l’espace à l’arrière. Hors, si il faut bien entendu laisser de quoi passer une éponge, il est aussi judicieux de mesurer la place dont ont besoin vos contenants à savon (liquide vaisselle et savon pour les mains). Comme vous le voyez sur la photo ci-dessous, il nous manque très peu, ce qui m’oblige à poser les flacons sur le rebord de l’évier alors qu’il serait plus pratique de les coincer derrière. Donc, si vous le pouvez, commencer par déterminer la place dont vous avez besoin à l’arrière pour arrêter l’emplacement de l’évier, puis aligner les éventuels autres éléments du plan de travail sur lui.
L’électroménager
Pour tout notre électroménager (four, frigo-congélo, plaques à induction, lave-vaisselle et four micro-ondes), nous sommes très contents de nos choix. Ce marché pouvant être un vrai casse-tête tant l’offre est grande, je vous mets les références de tous nos éléments si vous avez besoin de partir sur des références testées et approuvées. Il est possible qu’elles ne soient plus disponibles tellement ce marché est volatile mais il est aussi possible que vous les trouviez à petit prix si jamais ce sont des fins de séries.
- four à chaleur tournante et pyrolyse : Electrolux EEC44549OK
+ : monte très vite en température ; très bonne répartition de la chaleur (je cuis régulièrement plusieurs plats en même temps)
– : la minuterie marche bien mais je ne la trouve pas facile à comprendre
nb : je ne me suis encore jamais servie de la pyrolyse pour le nettoyage
- réfrigérateur-congélateur encastré : Samsung BRB260034WW
+ : mode « vacances » ultra pratique ; ni trop ni pas assez froid ; capacité généreuse pour un encastré ; bacs et rangements intérieurs bien pensés ; étagères en verre faciles à nettoyer
– : peut-être un peu bruyant à certains moments (les phases où il génère du froid j’imagine) mais complètement silencieux 90 % du temps
- plaques à induction : Brandt BPI6315B
+ : 3 feux c’est largement suffisant pour cuisiner ; la précision des commandes est millimétrique et les minuteries propres à chaque plaque, hyper pratiques
– : la ventilation après utilisation est parfois un peu bruyante mais c’est lié à la technologie à induction pas à notre modèle et ça ne dure pas très longtemps
- lave-vaisselle encastré : Bosch SMV46MX03E
+ : très silencieux (je n’utilise que les modes économie d’énergie, durée 3h30 et rapide, durée 1h) ; lave et sèche très bien, même en 1 h ; tiroir à couverts très pratique
– : franchement, je ne vois pas
- four micro-ondes : Beko MOF20110X
+ : parfait pour une utilisation très basique (on ne s’en sert que pour faire réchauffer du lait) ; design passe partout avec sa porte miroir ; compact
– : mon utilisation est trop limitée pour que je puisse juger
Nous avons fait le choix de ne pas mettre de hotte aspirante. La pièce est naturellement très ventilée avec ses nombreuses ouvertures. Nous avons une VMC, contrôlée via nos smartphones, que nous passons en mode intensif quand c’est nécessaire. Et c’est suffisant.
Une double étagère en guise de meubles hauts
Depuis de nombreuses années, la tendance est à l’absence de meubles hauts dans les cuisines ouvertes. Quand la taille de la cuisine le permet, c’est une option qui permet de mettre en scène de la petite vaisselle et de la petite déco. Mais, inévitablement, cela implique moins de rangements et surtout de la poussière à nettoyer régulièrement.
Les étagères doubles ouvertes sont un bon compromis rangement/déco. Vous me le demandez souvent sur Instagram, les nôtres sont un modèle IKEA, en métal très fin (nous en avons mises 3 côte à côte). Pour moi, la règle, c’est de de rien mettre au mur qui ne sera pas facilement accessible (notamment si l’on met des choses trop haut). Tout doit être à portée de main et surtout, ce que l’on y pose doit être utilisé au quotidien. Par exemple, sur les nôtres, se sont des tasses, des verres et des épices qui sont posés. Comme on s’en sert tous les jours, la poussière ne s’y accumule pas !
Si vous le pouvez, dans votre phase de conception, intégrez une source lumineuse d’ambiance (de type guirlande LED) commandée par un interrupteur sur le plan de travail. C’est un éclairage d’ambiance très agréable le soir, quand la cuisine se fait oublier au profit du séjour.
La table à manger en chêne et les chaises en tissu
Autant je n’aimerais pas un plan de travail en bois, autant pour la table à manger, la douceur et la chaleur du bois est un vrai plaisir. Pour la teinte et la protection, si vous me suivez sur Insta, vous aviez peut-être vu passer la story dans laquelle j’expliquais comment j’avais procédé. Après plus d’un an d’usage, le plateau est toujours aussi bien protégé et, surtout, il n’a pas foncé.
Coté chaise, je suis plus réservée. Les nôtres sont des chaises de seconde main pimpées par mes soins (avec une patine que j’avais documentée ici). La patine est parfaite et la cire protège très bien les chaises. Un coup d’éponge suffit à éliminer toutes les taches. Mais l’assise est en tissu et ça, ce n’est pas très futé pour des chaises de cuisine/salle à manger à usage quotidien. Certes, elles sont très confortables mais pas du tout adaptées au niveau nettoyage. Ce ne sont pas des housses que l’on peut passer en machine. Peut-être aurait-il fallu utiliser un tissu destiné à l’outdoor, très résistant à l’humidité.
Les luminaires
Ce n’est pas de l’importance d’un éclairage adapté à une cuisine et notamment aux plans de travail dont je veux vous parler dans ce paragraphe. Je pense que c’est un point évident pour tout le monde. Je ne vous parlerai pas non plus de style décoratif : suspensions, appliques, chacun fait ce qui lui plaît. Ce dont je voulais vous parler c’est de la difficulté de trouver une solution pour un éclairage adapté à une cuisine ouverte. À savoir, des sources lumineuses puissantes et plutôt froides pour quand on cuisine et, au contraire, une lumière tamisée et chaude quand la cuisine doit se faire oublier. Et bien il existe une solution toute simple ! Les ampoules connectées, contrôlées par une mini télécommande ! Encore un tips que j’avais partagé en storie Insta.
Les tapis de sol
Bon alors côté tapis de cuisine, je n’ai pas trouvé de solution miracle. À la base, notre sol en béton peint n’est pas fragile. Il n’avait pas besoin d’être protégé (je peux le laver à grandes eaux), je voulais surtout le réchauffer avec un élément décoratif qui ferait écho aux tapis du salon. J’ai donc opté pour un tapis en jonc naturel tissées artisanalement au Cambodge (acheté à un revendeur au salon Maison & Objet). Il supporte très bien l’humidité et les taches, par contre, bien que j’aie mis un antidérapant en dessous, il ne tient pas bien en place. Il faudrait que j’en trouve un plus efficace. C’est un peu pénible. Mais bon, je ne voulais pas de plastique. Je compte cependant ajouter un petit tapis textile lavable sous l’évier, là où nous avons nos poubelles. On verra ce que ça donne.
Le coin spécial chats
Comme je ne voulais pas voir le micro-ondes et que nous en faisons une utilisation très limitée, j’ai fait le choix de le planquer sur une étagère sous le plan de travail. En dessous, plutôt que mettre un caisson de rangement, j’ai décidé d’aménager le coin gamelles des chats. Il sont ainsi bien au calme car c’est dans le fond de la cuisine, contre un mur, pas dans un passage donc et bien protégé des courants d’air. La petite astuce ici c’est d’avoir laissé, au niveau de la plinthe, une prise électrique disponible pour pouvoir brancher une fontaine à eau (leur distributeur de croquettes fonctionne à piles). Comme la profondeur de ce petit coin est conséquente, on a aussi la place de stocker leurs réserves de croquettes !
Voilà, ce très long post est fini. J’espère qu’il sera utile aux personnes qui sont en phase de conception de leur cuisine. N’hésitez pas à me le dire en commentaire. Cela me fait toujours plaisir, surtout sur un article qui m’a demandé beaucoup de travail 😉