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Le chantier de la création from scratch d’une petite salle de bain invités sous combles.
Hip Hip Hip ! Le chantier de la salle de bain est enfin terminé ! De tous les chantiers de la Dreamhouse, celui-là a été (et de loin !) le plus stressant. Optimiser la conception d’une pièce d’eau sur une petite surface sous-pentes, avec un petit budget, est une vraie gageure. Surtout quand le cahier des charges cumule de nombreuses fonctions : une baignoire duo, un meuble vasque avec rangements, un WC, une machine à laver, un radiateur sèche-serviettes et le boîtier de ventilation mécanique contrôlée (VMC) de la maison.
La pièce d’eau d’origine
Au commencement, il y avait un étage très mal fichu et très cloisonné, avec des poutres de charpente si basses qu’il fallait se baisser pour circuler. Quant à la pièce d’eau, dissimulée derrière une porte de placard de couloir, elle était constituée d’un lavabo sur pied avec une étagère en verre pour tout rangement et une cabine de douche monobloc en plastique. Point barre. Une horreur. On a donc tout cassé (cf. ce post) et tout reconstruit, modifié, isolé, plaqué, enduit… (cf. ce post). Un travail de longue haleine, étalé sur plusieurs années, dont une grosse partie réalisée par un charpentier (nouveau étayage et pose d’un plancher, modification des charpentes, pose une fenêtre de toit), un chauffagiste (création d’un nouveau conduit de cheminée et d’une sortie de toit) et un couvreur (pose d’aérations sur la toiture).
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Une conception guidée par 3 mots-clés : « luminosité », « intimité » et « invités »
Une fois la conception macro de la salle de bain, toute en verrières, arrêtée (cf. ce post), j’ai positionné le lavabo et la baignoire de façon à pouvoir profiter des vues offertes via le Velux du pallier.
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J’ai aussi beaucoup réfléchi à la micro-conception et aux usages des invités avant que nous nous lancions dans les travaux en eux-mêmes. En plus des rangements et des éléments indispensables à une pièce d’eau (lessives, réserve de papier toilette, produits d’entretien, éponge, bac à linge sale…), j’ai pensé à la place dont aurait besoin les invités pour poser leurs affaires personnelles. Je suis toujours surprise que dans beaucoup d’hôtels ou de lieux dont la vocation est l’accueil de voyageurs, les salles de bain soient si souvent dépourvues ne serait-ce que d’une étagère pour poser une trousse de toilettes. J’ai donc imaginé un meuble vasque avec une grande étagère sous plan (il n’était pas encore modélisé sur les plans ci dessous).
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Sous-pentes obligent, du haut de mes 1,77 m, j’ai aussi énormément réfléchi aux circulations et à ce que rien, dans l’aménagement global de l’espace, ne nécessite de faire de mouvements de contorsion. J’ai ainsi imaginé un muret étroit, filant derrière la baignoire, qui permettrait à la fois de loger la VMC et d’y poser des éléments purement décoratifs.
Création des volumes
Nous avons commencé par poser les rails pour isoler la chambre d’amis (que l’on devine dans le fond avec le placo feu du conduit de cheminée alors qu’elle était encore en chantier). La charpente fait la liaison avec cette cloison séparative que nous avons veillé à bien isoler phoniquement. En effet, les WC trouvent leur place juste derrière, à droite dans la partie la plus haute sous toiture tandis qu’à gauche, sous pentes, se trouve l’emplacement de la machine à laver.
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La tripaille de la VMC, des nourrices de plomberie, des arrivées d’eau pour la robinetterie encastrée et des évacuations est entièrement dissimulée derrière les cloisons (et accessible via des trappes de visites le cas échéant). La création des volumes a aussi été pensée en fonction de ces contraintes techniques, notamment les distances nécessaires pour les pentes de la tuyauterie.
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La salle de bain se termine par un muret qui sera plus tard fermé par une verrière. C’est à ce muret qu’est adossée la baignoire. De l’autre coté du muret, la cage d’escalier. Si j’avais à l’origine imaginé un brise vue végétal, j’envisage depuis d’installer des stores en bambou. Mon choix n’est pas encore arrêté. J’ai envie d’un espace très monochrome blanc cassé – beige à l’étage… sans vert donc. Nous verrons quand les verrières seront en place.
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Sur les photos ci-dessous, on voit les volumes coté palier et côté chambre. Ici aussi, il y aura des verrières en verre clair avec un système d’occultation encore à finaliser ainsi qu’une porte coulissante, elle aussi vitrée.
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Voici une vue d’ensemble avec, à droite, le mur sur lequel le meuble vasque viendra s’adosser et, à gauche, le radiateur sèche-serviettes. Ce mur permet aussi de dissimuler les WC et la machine à laver.
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Les éléments décoratifs
Nous avons fait le choix de laisser un élément de charpente apparent. Cela a représenté un travail supplémentaire mais nous sommes ravis d’avoir fait ce choix.
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Au niveau du bâti support des WC suspendus, j’ai opté pou une niche ouverte, destinée à recevoir de la décoration. Au début, je pensais y loger un placard mais finalement, et contre toute attente, j’avais suffisamment de place destinée aux rangements du coup j’ai pu m’offrir le luxe de cet espace « perdu ».
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Nous avons réalisé le meuble vasque sur-mesure. Deux planches de bois collées entre elles constituent le plan vasque sur lequel est posé une pierre de rivière. Cela ne se voit pas sur cette photo mais, par la suite, nous l’avons découpé de façon à lui donner une forme arrondie organique, sur la gauche, pour rendre la circulation vers les WC plus fluide. En guise de piétement : un pied en placo, tout simplement. L’ensemble a été recouvert en béton ciré, tout comme la crédence et beaucoup d’autres éléments dans la salle de bain. Je vous montrerai cela la prochaine fois 😉
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La peinture
Pour la peinture, comme annoncé dans ce post il y a un an et demi (!!), j’ai choisi pour les murs et les sous-pentes d’utiliser la peinture murs Velours de Peinture de chez Libéron. C’est une peinture à la caséine, un ingrédient prisé par Libéron depuis toujours. Hautement couvrante, onctueuse, c’est une peinture très agréable à appliquer et, contrairement à ce que l’on pourrait peut-être penser, parfaitement lessivable et tout à fait compatible avec les pièces humides. Le rendu est un beau mat velouté, les couleurs sont profondes et intenses. Disponible en 120 teintes, j’ai choisi le « Blanc chiffon », un blanc minéral, naturel, très légèrement grisé et réchauffé d’une pointe de rose.
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Pour l’impression du BA13, je suis fidèle à la sous-couche plaque de plâtre de chez V33. Rien à dire, c’est un très bon produit de qualité professionnelle que l’on trouve facilement en grandes surfaces de bricolage.
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Et voici la salle de bain qui prend forme une fois mise en teinte ! Il a fallu phaser les interventions : d’abord la peinture, puis l’application du béton ciré sans la baignoire en place, enfin la fin de l’application du béton ciré sur le tablier de la baignoire, que nous avons réalisé en BA13, ainsi que sur une plage à l’arrière de la baignoire et le muret qui la prolonge.
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Je termine avec le sol, un plancher en douglas du Morvan, peint en blanc et vitrifié mat, toujours avec des produits de chez V33, le partenaire peinture favori de la Dreamhouse 😉
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En espérant que ce nouveau retour d’expérience vous sera utile pour vos propres projets de rénovation, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la salle de bain terminée 😉
