Le nouveau chic cosmopolite.
Il n’est pas évident de reprendre la plume dans un contexte aussi particulier que celui que vit le monde entier en ce moment. Je pensais faire un post « Lifestyle » pour parler de ce confinement. Peut-être le ferais-je plus tard d’ailleurs mais pour l’instant je n’ai rien à en dire. Rien de plus que ce que je publie quotidiennement sur mon compte Instagram et que j’archive, parce que j’en ressens le besoin dans des stories à la Une « In Memory ».
L’envie d’écrire sur les angoisses, mais aussi les espoirs, que suscitent ces jours passés à se protéger soi-même et à protéger les autres en restant chez soi tandis que le pays ne tourne qu’à la force et au courage de ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’avancer pour le bien de tous, cette envie s’est en partie estompée en lisant les mots de Lili qui, comme souvent, dit beaucoup et le dit bien. Lili Barbery-Coulon, est une ancienne journaliste beauté devenue prof de yoga, une repentie de la surconsommation luxueuse, futile et polluante. Elle a écrit un texte profond et sensible, un texte qui dit beaucoup de cette crise et surtout de ce qu’elle pourrait apporter de positif. Un texte qui explore les questionnements de beaucoup d’entre nous, dont les miens.
La question de poursuivre les publications de Misc dans ce contexte de crise sanitaire mondiale ne s’est pas vraiment posée. J’avais 3 semaines de posts déjà écrits et dont la publication automatique était planifiée. Le dernier s’est donc publié tout seul mardi. Les autres, les 3 derniers de ma série « Crush Archi », étaient en phase d’écriture, en brouillon dans le back office du blog. Depuis le début du confinement, je n’ai quasiment pas ouvert mon ordinateur. J’ai occupé mon esprit tourmenté par l’avenir du monde à des tâches physiques, créatives et manuelles. Je n’avais aucune envie de revenir prendre la plume ici. Alors voilà ce que j’ai décidé : je vais me forcer un peu. Terminer cette série qui est presque prête, à commencer par ce numéro 3 que je publie aujourd’hui. Écrire aussi un post sur une jeune marque qui a plus que jamais besoin de visibilité mais je n’irai pas au delà. Je ne reviendrai à Misc que quand l’envie sera vraiment présente. Peut-être dès demain, peut-être dans une semaine ou deux. Je ne sais pas.
Je vous espère en bonne santé, confinés et avec un moral d’acier pour affronter la suite. À bientôt…
J’ai découvert le travail de Fabrizio Casiraghi lors de l’édition 2018 d’AD Intérieurs qui se tenait à Paris, à l’Hôtel de la Bûcherie, sous l’intitulé “Brut et précieux”. La bibliothèque bohème, toute laquée de vert, de Fabrizio Casiraghi, entièrement décorée de sculptures de Philolaos Tloupas, m’avait énormément impressionnée.
Passé par les Dimore et le cabinet d’architecture de Dominique Perrault, le jeune designer italien formé à l’Université Polytechnique de Milan, installé depuis à Paris, a développé son style et sa sensibilité artistique dans de prestigieux studios de design d’intérieur.
L’utilisation que fait Fabrizio Casiraghi de la couleur, ses références historiques, son goût pour l’intime, pour l’exotisme et les voyages donnent à ses combinaisons une audace rafraîchissante.
Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau crush archi !
Sources : Fabrizio Casiraghi.