Bientôt la peinture !
Voilà, voilà, le dernier Progress Report de l’étage de la Dreamhouse date de … 2 ans et demi ! Février 2016, rien que ça ! Ce n’est pas comme si, entre-temps, nous n’avions pas avancé sur une salle d’eau, une chambre, un dressing, une cuisine, une mini-bibliothèque, une terrasse, une station d’épuration et des WC (tous ces projets sont à retrouver dans la rubrique Dreamhouse si vous êtes nouveaux ici) 😉 Mais tout de même, il était grand temps de donner des nouvelles de l’avancée des travaux de ce plateau de 80 m2 qu’il me tarde d’aménager !
Pour mémoire, si vous voulez voir à quoi ressemblait cet étage quand nous avons acheté la maison, c’est ici. Cloisonné, mal isolé, étouffant, il fallait repenser l’ensemble de fond en comble. Après que nous ayons tout mis à nu (y compris le démontage intégral du plancher et des solives), le charpentier, le chauffagiste, le menuisier et le couvreur sont intervenus, nous laissant un nouveau terrain de jeux prêt à être isolé, plaqué et peint.
Après moult hésitations concernant le choix de l’isolation, nous avons renoncé à la laine de bois, principalement pour des raisons de difficultés de mises en œuvre chez nous (les découpes doivent être parfaites, hors ce n’est pas simple à couper et la structure de notre charpente est très irrégulière).
Au printemps et à l’été 2018, Benjamin a passé des semaines à fixer les suspentes (destinées à recevoir les rails), gérer les calculs, les commandes et les livraisons des matériaux, poser la laine de verre et tirer les gaines électriques.
Pour le pare-vapeur, il a fallu un peu de temps avant de trouver la bonne technique pour que tout cela tienne bien en place et soit bien étanche. Fin septembre 2018, l’isolation de la toiture (pas encore des murets) était terminée, les grilles de ventilation étaient en place, la maison avait déjà énormément gagné en confort thermique.
Dès l’été, nous avions prévu de passer la main à un artisan plaquiste pour la pose du BA13 et les bandes. Il était censé intervenir en novembre. Le feeling était excellent, nous avions confiance. Cela nous laissait le temps d’avancer sur la cuisine en bas, le timing était parfait. Nous espérions récupérer notre étage prêt à peindre début 2019.
Sauf que… l’artisan a honteusement fait traîner. Au début en communiquant avec nous sur ses retards successifs, à la fin en faisant carrément le mort et en nous laissant sans aucune nouvelle. Il ne nous a d’ailleurs jamais rendu la clé de la maison malgré notre courrier adressé en AR. Il a fallu que nous changions la serrure à cause de lui. Par chance, nous ne lui avions versé aucun acompte.
Au printemps, il a fallu se rendre à l’évidence. Il nous avait fait perdre des mois et nous allions devoir nous y coller… Se remettre en quête d’un autre artisan ne nous tentait pas du tout. Benjamin a acheté un lève-plaques spécial sous-pentes et, une fois de plus, a retroussé ses manches.
Après quelques week-end de travail et 15 jours de « vacances » en juillet, l’étage a bien avancé. La future chambre d’amis, la salle-de-bains & WC et notre futur bureau avec son espace « chill out » (pouvant faire office de couchage d’appoint pour deux personnes) ne sont pas encore complétement finis mais le plateau commence à prendre forme.
Il reste encore quelques points un peu compliqués à plaquer (genre dans le vide, au dessus de la trémie), beaucoup de bandes et d’enduit à poser et quelques cloisons à monter (l’idée étant que l’on conserve les volumes un maximum ouverts) mais la phase de mise en teinte n’est plus très loin !
Pour le style de l’étage, mon choix est arrêté depuis longtemps : ce sera minimaliste ! Pas de camaïeux de verts là-haut mais une boite toute blanche, parquet compris, avec des pointes de beiges et une palette de blancs cassés.
Pour les peintures de l’étage, j’aurai la joie d’être à nouveau accompagnée par mon partenaire chouchou, V33 ! Fin juin, j’ai eu la chance d’être conviée par les sympathiques équipes du groupe à visiter leur site de production, implanté dans le Jura depuis 1957. J’en ai appris plus sur leurs trois marques grand public, V33, Libéron et Hypnotik et leur offre incroyablement large pour tous les projets réno et déco de la maison, indoor comme outdoor. J’ai laissé la story « V33 Event » à la une sur Insta si vous voulez découvrir la visite de l’usine, avoir un aperçu de cette très jolie région et des infos sur les produits.
Alors, que vais-je appliquer là-haut ? En début d’année, je vous avais parlé de la première peinture murale de Libéron, Velours de Peinture. Chez V33, j’ai appris que 80 nouvelles teintes venaient d’être ajoutées au nuancier initial déjà riche de 40 couleurs ! C’est donc désormais 120 options déco qui s’offrent à nous ! Pour ma part, c’est dans la future salle-de-bain que je compte mettre cette peinture à la caséine adaptée aux pièces d’eau ! Je me suis essayée à l’application chez V33, son haut pouvoir couvrant m’a complétement bluffé ! J’ai vraiment hâte de passer à l’action et de vous montrer tout ça. Vous m’aviez posé des questions à l’époque du post, je pourrai vous répondre en toute connaissance de cause 🙂
Mais avant la peinture, il faudra bien sûr tout sous-coucher. Pour cela j’ai choisi une nouveauté 2019 chez V33 : la sous-couche plaque de plâtre qualité professionnelle, blanc mat opacifiant. Quant il existe un produit spécifiquement adapté à un support (ici le placo), je vous conseille de toujours le choisir plutôt que de prendre un produit « universel ».
Ce qui me plait avec cette référence, au delà de son séchage rapide (recouvrable en 4 heures, ce qui a son importance sur un chantier principalement de week-end), c’est son maxi format de 12 litres. Il reste facile à transporter et à déplacer tout en réduisant considérablement les déchets car avec le pot de 5 litres en plus, je vais pouvoir préparer les sous-pentes et les murs de tout l’étage ! Avec une bonne sous-couche, vous réduisez votre consommation de peinture (qui coûte toujours bien plus cher que la sous-couche) tout en bloquant la porosité de vos fonds.
Pour le choix du blanc, je vais rester fidèle à ma marque chouchou Hypnotik et sa finition mat velouté absolument parfaite. Le blanc est une teinte beaucoup plus complexe qu’on pourrait le penser. Il y a une multitude de possibilités avec le blanc.
Dans notre étage sous pentes, bien moins lumineux que le rez-de-chaussé, je me suis mise en quête d’un blanc qui illuminerait vraiment beaucoup les volumes tout en étant chaleureux pour un effet « petite boite cocon ». Je voulais aussi qu’il s’harmonise avec les poutres en chêne clair et les teintes beiges de la future décoration.
Pour toutes ces raisons, et après avoir fait des tests d’application sur plusieurs murs in situ, c’est le Blanc ensoleillé aux vertus apaisantes qui matchait le mieux. J’avais aussi short listé le Blanc sépia, contenant une touche de beige, pensant que ce serait lui qui serait le plus approprié. Comme quoi, il faut toujours faire une application test avec la lumière de la maison.
Je vous mets ci-dessous les 7 propositions de la gamme Variations de Blanc car je trouve ces petites fiches très inspirantes et didactiques.
J’en profite pour vous rappeler que désormais, les peintures Hypnotik sont disponibles sur toute la France via le site marchand du BHV !
Enfin, grande première pour moi, je vais m’essayer à la peinture à la chaux sur deux murs « accents » comme dirait la voix française de Joanna Gaines 😉 C’est avec la finition « distemper » disponible chez les britanniques Little Greene que je vais me lancer pour cet effet de matière. Il me tarde !
Je vous laisse avec l’une des vues de l’étage. J’espère revenir ici vous montrer le résultat de la métamorphose de cet étage dans moins de 2 ans et demi 😉