Notre cuisine ouverte DIY.
Et voilà, je clos ma série « Cuisine » avec quelques photos de la notre enfin terminée après de nombreux week-end d’efforts étalés sur plusieurs mois. Dans le dernier post, vous avez vu l’avant et le pendant, voici enfin l’après !
Autant je peux dire qu’avec la Dreamhouse j’ai accédé à la vue sur la nature de mes rêves ou même que nous avons conçu la salle d’eau de mes rêves, autant je ne le dirai pas de notre cuisine dans la mesure où je n’ai jamais rêvé d’une cuisine en particulier. Je la voulais juste fonctionnelle et belle à regarder depuis notre pièce à vivre, sans être trop présente. Cela dit, pour la parisienne de naissance que je suis, avoir autant d’espace dédié à une cuisine, c’est déjà le paradis en soi !
Sans idée préconçue en tête, je me suis juste écoutée : une base blanche mat tout simple ; pas de hotte aspirante parce que je n’aime pas ça (nous avons une VMC domotisée très performante) ; pas de placards hauts mais une double étagère ouverte ; pas d’électroménager directement visible (aucun four en hauteur par exemple) ; pas de spots (j’ai une très grosse aversion pour les lumières encastrées) mais de beaux luminaires design et une guirlande lumineuse purement décorative ; une crédence en pierre naturelle dont je suis raide dingue amoureuse ; des teintes choisies avec soin (grâce à mon exceptionnel partenaire V33 !) ; des nattes en jonc naturel tissées artisanalement au Cambodge ; un plateau de table en chêne massif chiné associé à un pied en fonte lui aussi chiné ; un plan de travail en béton ciré ; de l’électroménager de qualité et plein de petits accessoires choisis avec soin. Ah oui, et aussi, un recoin spécial « chats » où ils peuvent prendre leurs repas au calme et où nous pouvons stocker les réserves de croquettes 😉
Pour le reste, ce sont les contraintes propres à notre chantier qui ont contribué à façonner notre cuisine : un petit budget*, du DIY réalisable par nos soins, un emplacement d’évacuation des eaux pré-existant, des matériaux facilement transportables dans notre voiture… J’y suis allée à tâtons pour la conception, en prenant mon temps, en testant in situ différentes configurations, en benchant à outrance les propositions du marché et en faisant des choix raisonnés pour ne pas exploser mon petit budget*.
Voilà, elle n’a rien d’exceptionnel mais elle nous plait énormément. Elle est surtout très facile à vivre côté entretien. Pour tout dire, je ne la trouve pas spécialement photogénique ! En même temps sa vocation n’a jamais été d’être « instagramable »… très peu pour moi ce genre d’approche ! D’ailleurs, je n’ai tellement pas cherché à « styler » ces photos, que vous pouvez voir traîner pas mal de choses 😉 En un mot, c’est une vraie cuisine, de la vraie vie qui, selon moi, gagne vraiment à être vue IRL avec toutes les perspectives sur la nature environnante, les allées et venues des petits chats, le feu qui crépite dans le poêle à bois, le jazz qu’on écoute non stop…
Allez, je vous laisse la découvrir en images et, pour ceux que ça intéresse, je mets à la fin de ce post des éléments de budget.
Vous voyez la bibliothèque, adossée au muret de la cuisine ? Et bien, elle fera l’objet du prochain post sur la Dreamhouse 😉 À bientôt !
* le budget total de notre cuisine s’élève à 5 k tout compris : les caissons IKEA et façades Veddinge + la livraison (1,5 k) ; tout le gros électroménager -réfrigérateur-congélateur encastré, lave vaisselle encastré, plaques induction, four pyrolyse, micro ondes- (1,9 k) ; les sanitaires -évier en fragranit et mitigeur- (0,4 k) ; le plan de travail -bois et béton- (0,3 k) ; la crédence (0,35 k) sachant qu’il nous en reste plus de la moitié ; les matériaux pour les murets ; l’équipement -vaisselle, couverts, poêles, casseroles, …- ; le petit électroménager -bouilloire, grille pain, robot…- ; la table (on m’a offert les chaises, je les ai relookées) ; toute la déco (hors luminaires, achetés il y a longtemps) ; les nattes en jonc ; le linge ; les aménagements intérieurs des tiroirs et caissons ; les poignées, les étagères…