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Visites de maisons incroyablement bien conservées !



Sixième post consacré à Londres sur Misc… oui je sais… c’est beaucoup 😉 Mais que voulez-vous, je continue de découvrir des pépites dans cette ville ! Et comme sur Instagram vous m’en demandez plus (notamment lorsque j’ai publié cette image), alors voici le récit de mon dernier séjour (et surtout des adresses pour remonter le temps !).

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Le voyage commence Gare du Nord. Vous avez été très nombreux-ses à me remercier de vous montrer les salons parisiens de l’Eurostar (photo ci-dessus). D’habitude nous partons en semaine alors qu’ils sont pleins d’hommes et de femmes d’affaire mais là, c’était un samedi et ils étaient déserts. C’était donc l’occasion de pouvoir les photographier tranquillement. Je laisse quelques jours encore ma story « London » à la une sur Insta, si vous l’avez loupée et que vous voulez jeter un œil.

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Avantage d’un séjour au printemps, nous avons eu la chance de retrouver les quartiers de Notting Hill, Chelsea et Kensington, où nous avons nos habitudes, couverts de fleurs de cerisiers et de magnolias, le tout sous un soleil radieux.

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À chaque fois que nous séjournons à Londres pour passer du temps en famille ou pour le travail de Benjamin, j’essaye de nous trouver une nouvelle maison historique à visiter. C’est mon péché mignon, moi dont le fantasme le plus fou est de voyager dans le temps.

Les dernières fois, nous avions visité la maison d’enfance de William Morris puis, toujours dans une thématique Arts & Crafts, la merveilleuse Emery Walker’s House. Cette fois, j’avais repéré la Sambourne Family Home, une maison restée dans son jus de la fin du XIXe siècle.

Située juste à coté de Holland Park, à Kensington, cette maison de l’époque victorienne est une merveille incroyablement bien conservée par les hasards heureux d’une succession atypique, doublée d’une forte sensibilité patrimoniale de ses héritiers.

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C’est en 1875, qu’Edward Linley Sambourne, célèbre illustrateur du journal satirique Punch, s’installe avec sa famille au 18 Stafford Terrace, un quartier récemment construit.

Artiste à la personnalité joviale et inventive, il meuble et décore son foyer à base d’astuces petits budgets (pour l’époque). Si la maison nous apparaît comme très luxueuse de nos jours, elle était pourtant celle d’une famille, certes prospère, mais appartenant néanmoins à la classe moyenne.

Monsieur Sambourne va donc décorer à l’économie en achetant de la céramique de deuxième choix souvent ébréchée, en ne tapissant pas la totalité des murs mais seulement les parties visibles entre les cadres (!) et en alternant tableaux et illustrations, beaucoup moins chères que des peintures à l’huile.

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Ouvert à la modernité et aux modes de son temps, il succombera à la tendance orientaliste asiatique alors en vogue et sera aussi l’un des premiers à adopter l’électricité, installée dans sa maison dès 1896.

Le 18 Stafford Terrace est aussi fort riche en éléments décoratifs Arts & Crafts via nombre de tissus et de papiers peints de Morris & Co.

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Joyau relativement méconnu de Londres, cette maison est pourtant considérée comme le meilleur exemple d’un foyer « middle-class » de la fin de l’époque victorienne au Royaume-Uni.

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Bien que la visite libre soit possible les après-midi, je vous conseille très vivement les visites guidées (en anglais uniquement) de 11h les mercredi et dimanche matins (1h30, 10 £, le billet s’achète en ligne ici).

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À 40 minutes d’une marche agréable à travers Chelsea, il est possible de visiter une seconde maison historique. Celle du couple d’écrivains Jane et Thomas Carlyle qui s’établirent, en 1834, au 24 Cheyne Row.

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Connue sous le nom de Carlyle’s House, cette maison est plus ancienne que celle des Sambourne.

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Construite à l’époque géorgienne, en 1708, c’est une demeure modeste agrémentée d’un petit jardin. Elle est située non loin de la tamise, dans un Chelsea qui n’est pas encore le quartier super huppé qu’il deviendra au XXe siècle. Très éloigné du centre de Londres, Chelsea affiche alors des loyers encore modérés.

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Les Carlyle, très influents dans la sphère littéraire de l’époque victorienne sont cependant peu fortunés. Ils ne sont pas propriétaires mais simples locataires de cette demeure de 5 étages, démunie de grand confort. Cela ne les empêchent cependant pas de recevoir d’illustres visiteurs comme Charles Dickens ou Charles Darwin (la liste des personnages célèbres ayant franchi le seuil de cette demeure est impressionnante).

Le contraste avec la maison des Sambourne est saisissant. La maison est beaucoup moins décorée, le style y est beaucoup plus austère et spartiate. Il n’y a ni eau courante ni chauffage à l’époque. Le couple n’emploie qu’un seul domestique (contre 7 ou 8 chez les Sambourne qui n’avaient pourtant que deux enfants).

Transformée en musée, et ouverte aux visites depuis 1895 (seulement 14 ans après la mort de Thomas Carlyles), la Carlyle’s House se visite du mercredi au dimanche, de 11h à 17 h (visite libre, 8 £).

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La dernière visite culturelle du week-end fut consacrée à la Royal Academy of Arts, une institution londonienne que je ne connaissais pas encore. Sans surprise, le bâtiment est très beau. Il abrite cependant une collection permanente très réduite.

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La principale activité de la Royal Academy of Arts repose sur des expositions temporaires. C’est celle consacrée à Bill Viola & Michelangelo, « Life Death Rebirth », que j’étais venue visiter. Le dialogue avec les œuvres du maitre de la renaissance italienne était un peu capillotracté à mes yeux et les œuvres de Viola toutes déjà présentées durant sa rétrospective parisienne au Grand Palais (que j’avais vue en 2014). J’étais donc un poil déçue.

À l’inverse, dans les collections permanentes, je suis restée en arrêt devant cette toile de Benjamin West (c’est un détail ici, l’œuvre est monumentale), un peintre américain du XIXe siècle que je ne connaissais pas du tout.

Voilà, London pour cette fois c’est fini. Mais vous savez quoi ? J’ai déjà une nouvelle idée de visite pour notre prochain séjour 😉 !

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