© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Sélection estivale pour flâner dans des espaces arty désertés et bien souvent climatisés !
Que vous soyez privés de vacances, tristes d’être déjà de retour ou en attente de vous mettre enfin au vert de la capitale, voici ma petite liste, toute suggestive, des expositions que j’ai vues et aimées ou que je suis très impatiente de découvrir.
Ouvert depuis fin juin, l’Institut Giacometti présente de manière permanente une reconstitution de l’atelier de l’artiste, dont l’ensemble des éléments a été précieusement conservé par sa veuve. Plus de 70 sculptures sont présentées, y compris les toutes dernières sur lesquelles Giacometti travaillait avant sa mort. Nous ne sommes pas dans l’atelier originel de l’artiste mais à deux pas, dans un délicieux petit hôtel particulier aux styles Art nouveau et Art déco, construit dans les années 1910 à Montparnasse par l’artiste-décorateur Paul Follot. Si vous y allez, profitez-en pour passer voir le travail de Karen Swami, son atelier est dans la même rue 😉
Attention, accès limité à 40 personnes par demi-heure et réservation en ligne obligatoire.
© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Découverts en ce qui me concerne au Maison & Objets de septembre 2016, j’étais très curieuse de découvrir les installations immersives du talentueux collectif japonais. C’est visuel, c’est sonore, c’est interactif et englobant et surtout c’est poétique et apaisant. Même si l’expérience était pour moi moindre qu’à M&O, c’est une belle expérience digitale sur 2000 m².
Jusqu’au 9 septembre 2018.
© Kees Van Dongen
Le séjour du peintre hollandais Kees Van Dongen, de 1905 à 1907, au Bateau-Lavoir a semble-t-il considérablement influencé l’évolution de l’œuvre du chef de file du mouvement fauviste. L’occasion d’une plongée dans un océan de couleurs doublée d’un voyage dans le Montmartre bohème si cher aux touristes. Je ne connais pas encore ce musée mais la présence d’un petit jardin titille encore plus ma curiosité.
Jusqu’au 9 septembre 2018.
© Graziella Antonini
Celle-là, j’y cours la semaine prochaine avant qu’elle ne se termine ! Ce que j’en ai vu sur Insta (merci Jérôme Galland et L’Instant Parisien !) m’a beaucoup plu. Il faut dire que le principe d’installations artistiques dans des lieux d’exception est très attrayant. Conçue sous le commissariat de la directrice artistique du Musée d’art contemporain de Tokyo, cette exposition marque le coup d’envoi de Japonismes 2018 célébrant le 160e anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France. Baptisée « Fukami » (« profondeur »), l’exposition présente un regard sur l’esthétique japonaise à travers les siècles et l’art de la coexistence des opposés.
Jusqu’au 18 août 2018.
Détail de l’affiche de l’expo « Peintures des lointains »
L’été c’est aussi l’occasion d’aller enfin voir une expo qui est sur votre To Do List Arty depuis un bail. Et ce avant qu’elle ne fasse à nouveau le plein de visiteurs à la rentrée. Celle-ci est consacrée aux premiers artistes explorateurs occidentaux partis à la rencontre des terre inconnues. Plus 200 peintures, dessins et gravures, du XVIIIe au XXe siècle, interrogent le visiteur sur les notions d’exotisme et d’impérialisme colonial ainsi que sur son regard sur l’autre.
Jusqu’au 3 février 2019.
© Two Cows, courtesy the artist and Hauser & Wirth, photo Stefan Altenburger Photography Zürich
De Gupta je ne sais rien. Je n’ai jamais rien vu de lui ou alors, si j’ai vu des œuvres, c’était sans le savoir, mais j’aime souvent les expositions de la Monnaie de Paris alors je leur fais confiance. J’apprends en rédigeant ce post que c’est une star indienne de l’art contemporain qui réalise principalement des sculptures monumentales en métal, dont l’une, fort célèbre (faite d’ustensiles de cuisine, sa signature) appartient à François Pinault et a été exposée devant le Palazzo Grassi de Venise.
Jusqu’au 26 août 2018.