© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Dans le Morvan, la question du chauffage est incontournable !
Le dernier progress report de la pièce à vivre la montrait toute nue avant que nous la réinvestissions avec notre ameublement provisoire. Or notre poêle à bois, la pièce maitresse du séjour que nous attendions avec une impatience non dissimulée, a fait son arrivée dans la dreamhouse il y a quelques semaines… et ça nous change radicalement la vie !
Oui parce que dans le Morvan, il fait froid, très froid l’hiver 😉 Le « petit Québec français » est couvert de bois, de lacs et de forets de résineux (le fameux douglas du Morvan). C’est naturellement une région où les habitants se chauffent au bois, énergie renouvelable par excellence, puisqu’il suffit de le replanter intelligemment.
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Et du bois, nous on en a pas mal. On en a déjà coupé beaucoup pour défricher notre petit terrain attenant et il nous reste encore beaucoup d’arbres à élaguer d’ici le printemps. On les a marqués aux beaux jours, quand leur végétation permettait de voir qui était en forme et qui ne l’était pas. Reste maintenant à couper et à débiter d’ici le printemps puis il nous faudra attendre patiemment que le bois sèche (entre deux et quatre ans selon les essences).
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Ça ne me fait jamais plaisir de couper les arbres (contrairement à Benjamin qui voue une passion à sa tronçonneuse !) mais sur notre terrain, qui était complétement abandonné depuis des décennies, c’était vraiment nécessaire. Cela permettra aux arbres les plus vigoureux de se développer dans de meilleurs conditions.
On a beaucoup de charmes chez nous. C’est une chance car on nous a dit que c’était un des meilleurs bois de chauffage, or le charme pousse énormément d’une année sur l’autre. Du coup, on peut régulièrement les élaguer et stocker les rondins dans notre bucher DIY accolé à l’atelier. Il faut d’ailleurs que je pense à le prendre en photo pour vous le montrer. Il nous a donné du fil à retordre ce bucher, on a pas pu faire exactement ce qu’on voulait en terme de proportions à cause de câbles électriques sous tension trouvés dans le sol, pile là où il nous fallait creuser pour couler les fondations en béton 🙁 Bref, il est un peu biscornu mais il fait le job et je me suis fais plaisir avec cette petite fantaisie dorée à son pied pour l’égayer un peu en attendant que le jasmin et les clématites grimpantes le recouvrent de fleurs blanches au printemps.
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Pour en revenir au poêle, l’avantage d’une version bois versus granules, c’est qu’en plus de la beauté d’avoir un vrai feu de cheminée, il n’est pas dépendant de l’électricité. L’inconvénient majeur par contre, c’est qu’il n’est pas programmable. Pour pallier à cela, nous avons installé dans la dreamhouse des radiateurs électriques. Après avoir retourné dans tous les sens l’équation « consommation-puissance-dimensions-confort-domotique-esthétique », notre choix s’est porté sur la gamme de panneaux rayonnants électroniques Ambre de la marque française Concorde Design.
On a pas encore pluggé la domotique dessus pour pouvoir les déclencher à distance mais, pour le moment, on en très content. Ils chauffent bien, vite et silencieusement sans faire exploser la facture EDF. On ne s’est à priori pas trompé dans le choix des puissances en watts selon les volumes des pièces. Et avec mes exigences esthétiques qui compliquent tout, je suis ravie de leur design à petits trous et de leurs claviers de contrôle plutôt discrets. Ce ne sera jamais aussi élégant que de vieux radiateurs en fonte (c’est ce qu’il y avait à notre arrivée) mais cela fait partie des concessions nécessaires au confort moderne. Cela dit, j’ai appris il y a peu qu’il existe des radiateurs électriques au look vintage, type radiateurs en fonte justement (probablement hors de prix cela dit) !
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Et voilà notre beauté ! Notre poêle à bois ! Un modèle contemporain de chez Seguin posé sur son bucher. Au début, j’hésitais pas mal avec un poêle sur pattes de type rétro 1900, tout en étant très attirée par une forme très simple et droite. J’ai eu tout le temps d’y réfléchir vu que la première partie du chantier chauffage consistait à évacuer tout le système de plomberie existant (y compris le vieux conduit de cheminée de la chaudière) puis à mettre en place la nouvelle sortie de toit et enfin à couler, sous la dalle béton du séjour, l’arrivée d’air en circuit fermé du poêle. Bref, plusieurs mois se sont écoulés et, au moment de prendre notre décision, je n’hésitais plus du tout, ce serait lui et pas un autre !
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