© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
L’architecture à l’honneur dans la lagune.
Il fut un temps où la découverte de bâtiments architecturaux était pour moi prétexte à l’organisation de week-end un peu partout en Europe. Il y a une dizaine d’année, la Biennale d’architecture de Venise (l’événement international le plus important dans ce domaine) avait été à l’origine d’une de ces petites escapades.
Venise est loin d’être mon endroit préféré en Italie mais j’avais adoré y aller pour autre chose que la ville en elle-même. Je me souviens d’un mois d’octobre cotonneux, de brumes évanescentes et de parcours hasardeux entre les canaux et les différents pavillons des Giardini et de l’Arsenale.
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La Biennale d’architecture de Venise tient actuellement sa quinzième édition jusqu’au 27 novembre. Cette année, c’est Alejandro Aravena, architecte chilien Prix Pritzker 2016 (l’équivalent du Nobel en architecture), qui en est le commissaire d’exposition. La thématique retenue est Reporting From the Front. Sous sa direction, l’édition 2016 est plus simple et à l’image son engagement dans la lutte contre la misère sociale. Les stars de l’architecture et les grands projets spectaculaires et coûteux sont moins présents. Plus que jamais, les exposants sont invités à proposer des réponses aux grands défis sociaux et écologiques de notre époque.
Frédéric Bonnet, Grand Prix d’urbanisme 2014, est le commissaire du pavillon français. Il est le premier à être choisi suite à un concours de la profession et non pas désigné par le ministère de la Culture comme cela se faisait jusqu’alors. Frédéric Bonnet a décidé de travailler de concert avec les jeunes architectes et paysagistes des « AJAP 2014 ». Son approche me donne vraiment envie d’en savoir plus : « Toutes ces dernières années, quand on parlait d’architecture, il n’était question que des grands projets phares des grandes métropoles : Grande Bibliothèque, Grand Louvre, Grand stade… J’ai voulu cette fois que l’on parle du reste, de ces petites opérations bien faites susceptibles de changer la vie, partout, dans les bourgs, les villages, les banlieues et tout ce péri-urbain délaissé. »
Depuis que nous avons la dreamhouse avec Benjamin, nous consacrons tout notre temps libre à sa rénovation. La liste des voyages qui nous font rêver ne cesse de s’allonger… on peut avoir fait un Tour du monde et ne pas être rassasié ! Je ne sais pas vous mais moi je ne dirai pas non à un petit week-end en amoureux dans la Sérénissime… Benji si tu me lis 😉
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Informations pratiques : La Biennale de Venise.