© Galerie Anne Jacquemin Sablon – Roberta Valerio
Une galerie d’art hors du commun.
Sur Misc, je présente souvent des artistes découverts lors d’expositions ou dans des galeries d’art et de design comme celle dont je vais vous parler aujourd’hui. Je me suis rendue à la galerie Anne Jacquemin Sablon par curiosité peu de temps après avoir croisé le travail du souffleur de verre Jeremy Maxwell Wintrebert. J’avais envie de voir ses œuvres de près et j’avais l’intuition qu’une galerie le représentant donnerait sans doute à voir d’autres artistes intéressants. Et je ne me suis pas trompée car j’ai eu l’immense plaisir de revoir des pièces de Bénédicte Vallet (dont je vous avais parlé dans ce post). J’ai tellement aimé cette galerie que j’ai eu envie de lui consacrer un post à part entière.
Ça commence par une surprise : l’adresse, rue Coquillière aux Halles. Une rue que je ne connaissais pas et que j’ai immédiatement trouvée très sympathique malgré le quartier que je n’affectionne pas particulièrement. Une rue ancienne qu’on sent chargée d’histoire. C’est toujours un cadeau de découvrir une nouvelle rue parisienne, surtout quand on y vit depuis longtemps ! Ensuite le lieu : une ancienne boutique des années 20 aux volumes imposants, un écrin particulièrement beau. Et puis, l’accueil. Il est rare à Paris d’être chaleureusement accueilli dans une galerie. Il y a des codes, souvent guindés, qui vous tiennent à distance quand vous ne faîtes pas partie du petit monde des collectionneurs d’art.
Bref, ça peut être intimidant une galerie d’art et c’est précisément parce que j’ai senti dans l’accueil une vraie simplicité que j’ai eu envie de vous parler de cette pépite. Par exemple, dans la galerie les prix sont affichés. Ça semble évident mais c’est loin d’être une norme. En plus certaines petites pièces décoratives sont très accessibles. J’ai appris par la suite que chez Anne Jacquemin Sablon le propos est précisément « de domestiquer l’art » en présentant des peintures, des sculptures, des luminaires et des meubles dans différents espaces évoquant les pièces d’un appartement ou d’une maison. On s’y sent simplement très bien, comme chez des amis qui auraient un gout exquis.
Tout y était très beau mais et j’y ai particulièrement admiré les insectes brodés de Kyoko Sugiura, les patines résinées sur panneaux signalétiques ronds de Denis Perrollaz et les tables galet en béton et métal étonnamment légères de Stéphane Ducatteau.
© Kyoko Sugiura
© Denis Perrollaz
© Stéphane Ducatteau
Sources : Galerie Anne Jacquemin Sablon, Kyoko Sugiura, Denis Perrollaz, Stéphane Ducatteau.