© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
… ce n’est pas plus cher !
Une fois qu’on a décidé de faire soi-même un certain nombre de choses et qu’on a l’équipement approprié, il faut acheter les matériaux. À Paris, en tant que particuliers, on se fournit dans les grandes surfaces de bricolage. Nous, pour des raisons de proximité, c’est chez Leroy Merlin. On a pris une carte chez eux. Ça nous a permis de bénéficier régulièrement de réduction de 10 % mais surtout ça nous a grandement facilité les reprises de marchandises (possibles durant 1 an sans présentation du ticket de caisse).
Très naturellement, quand le moment est arrivé de passer les commandes les plus importantes comme l’isolation (suspentes, fourrures, laine de verre, laine de bois, laine de roche, placo et visserie), on a pensé LM et on a calculé les frais de ports. Comme ça représente du volume, qu’on est très éloigné du magasin le plus proche et qu’en plus il fallait qu’on découpe en plusieurs livraisons pour pouvoir tout stocker, au final, ça faisait assez cher, même avec les 10 %.
Et puis, comme avec les artisans, le bon sens pousse à regarder d’abord autour de soi. Dans notre coin du Morvan, tous les artisans se fournissent dans une ville à une demie-heure de voiture de la dreamhouse. Parmi les magasins de matériaux de construction, il y en avait un devant lequel nous passions souvent en pensant qu’il était réservé aux professionnels et aux chantiers un peu uppers, genre châteaux quoi. On s’était mis ça en tête simplement parce qu’il présentait très bien ce magasin. Comme quoi, les apparences…
Finalement on s’est décidé à aller le voir ce CDM d’Avallon. Non seulement il était totalement ouvert aux particuliers mais en plus ils avaient tout ce dont nous avions besoin disponible immédiatement ! Comme notre chantier est costaud, ils nous ont proposé d’ouvrir un compte chez eux… aux mêmes conditions que les professionnels ! Quant aux frais de livraison, ils étaient si bas qu’on a pu étaler tranquillement sur plusieurs livraisons… et, en plus, la bonne surprise c’est qu’ils nous en ont fait cadeau ! Et je ne vous parle même pas des sympathiques livreurs qui nous ont aidé à tout décharger.
Le dernier point qui était important pour nous c’était la reprise des marchandises. Là encore, non seulement cela ne posait pas de problème mais on a même pas eu besoin de faire l’aller-retour vers la ville. À la livraison suivante, nos rouleaux de laine de verre en trop sont repartis tranquillement dans le camion du livreur !
Pour la cuisine du coup, j’ai fait la même chose. J’ai contacté un cuisiniste du coin en le prévenant que j’étais sur un budget de cuisine Ikéa. Qui sait, nous ferons peut-être affaire ? Enfin, si on ne décide pas de se lancer dans un DIY de plus ;-).
Avec le recul, je réalise que pour le bardage bois et l’établi de l’atelier, on avait procédé de la même façon. Au début, quand on étudiait la faisabilité technique et financière du projet, on avait spontanément regardé sur le site de Leroy Merlin. Mais, au final, on a acheté un stock de bois dans une scierie à quelques kilomètres de chez nous. Et, en bonus, on a rencontré les propriétaires, des personnages locaux hauts en couleurs !
Voilà, c’était le dernier post de la petite série méthodologie. La prochaine fois, on commencera une nouvelle série de posts (écrits à 4 mains avec Benjamin !) sur nos principaux chantiers DIY : la plomberie, l’électricité, l’isolation, la domotique…